Test HP EliteBook 8640p : vraiment pour les pros ?

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Côté gauche HP EliteBook 8640p

Nouveau test pour ITespresso.fr. Cette fois-ci c’est le PC portable HP EliteBook 8640p, destiné aux professionnels, qui est passé au crible.

Passé un assistant de démarrage qui règle entre autres les paramètres réseau et les sessions utilisateur, le bureau bien connu de Windows 7 se révèle au grand jour. Il s’agit de l’édition professionnelle, en version 64-bit. Les programmes conçus pour des architectures 32-bit s’y complairont, mais avec des performances limitées.

En farfouillant dans les menus d’une interface claire et abordable, on découvre une offre logicielle complète, sans fioritures ni extras ralentissant le système. La suite antivirus Norton fournie par défaut se comporte idéalement. Elle fait son travail sans bombarder l’utilisateur de notifications à tout va. Peut-être changera-t-elle d’avis au moment de renouveler la licence.

Aux quelques outils de présentation, de lecture multimédia et d’optimisation système, s’adjoint la suite bureautique Office 2010, un produit signé Microsoft. La firme de Redmond ne déroge pas a la règle et propose une version retravaillée, versatile, orientée cloud, pour une productivité prétendument accentuée.

Pour renforcer la sécurité des fichiers ainsi générés, une module de cryptage par algorithme 256-bit fait son apparition et s’inscrit dans une suite de solutions logicielles intégrées par HP à son EliteBook. A ses côtés, on retrouve une option de protection de l’ordinateur par reconnaissance faciale.

Un lecteur d’empreintes digitales ajoute une troisième dimension dans la course à la protection des données. Il suffit de scanner au préalable plusieurs de ses doigts pour assurer un fonctionnement optimum. L’équipement relève plus du gadget que de l’innovation, mais qu’importe, tant qu’il remplit son rôle.

Lecteur empreintes digitales HP EliteBook 8640p

Parmi les applications de l’écosystème HP, l’une enclenche un réglage au vol du Bluetooth, du Wi-Fi et du pavé tactile. Elle fonctionne en tandem avec le Power Assistant, lequel se charge d’optimiser l’autonomie de la batterie en définissant des profils.

Mais que serait l’EliteBook sans le Connection Manager et ses notifications qui deviennent vite incontournables ? Un ordinateur des plus communs. Ce n’est pas tant que le logiciel sus-cité confère à la machine des super-pouvoirs. Simplement, sans extravagance, HP parvient à marquer de son empreinte Windows 7 avec cette surcouche.

En deux clics, le réseau sans fil est opérationnel, au même titre que les connexions Bluetooth. Le Wi-Fi 802.11n tient son rang avec brio et offre un débit maximal avec le point d’accès en Wi-Fi à la norme g utilisé pour le test. La récupération d’un fichier hébergé sur un serveur distant s’effectue à plusieurs mégaoctets par seconde, pour peu que l’infrastructure réseau elle-même suive.

Le refrain se poursuit avec le Bluetooth. Faute d’un casque compatible, l’AD2P passe a la trappe. Pas les smartphones des collègues. Tous les appareils à proximité sont détectés : la sensibilité est satisfaisante et les taux de transfert, loin d’être mirobolants, suffisent a envoyer sans peine à sa voisine de bureau un mot d’amour ou la photo du chat de la voisine.

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