Test HP Folio 13 : le nec plus ultrabook ? (bonus vidéo)

Mobilité
HP Folio13 ultrabook

Sur un marché des ultrabooks le Folio13 n’est plus tout frais, mais il fait preuve de longévité au catalogue de HP. Est-il à même d’atteindre les entreprises, son coeur de cible ?

Premières impressions : jusqu’ici, tout va bien

Finesse, tout ou presque n’est que finesse… au dire de HP. La réalité offre une vision plus nuancée d’un châssis qui tutoie les 18 mm d’épaisseur en son point le plus fin.

Difficile d’assimiler ce gabarit à une quelconque taille mannequin, quand bien même Folio13 s’en tire avec les honneurs à la pesée : 1,5 kg, c’est correct pour un 13,3 pouces.

Sans plus, néanmoins, à des années-lumière de ces quelques outsiders qui s’amaigrissent désormais en deçà du kilogramme. Citons en tête de liste le ThinkPad X1 Carbon de Lenovo.

En contrepartie, il se dégage de cet ensemble une impression de solidité : les quatre pieds antidérapants remplissent admirablement leur office et une main suffit à relever un écran dont les charnières, bien que simplissimes dans leur conception, semblent parées pour plier sans rompre.

Qu’à cela ne tienne, la robustesse a ses limites. Sur la majeure partie de la coque, HP a délaissé les revêtements métalliques au profit d’un plastique peu esthétique, qui de surcroît retient étonnamment les traces de doigts, sans résister à la moindre éraflure.

L’aluminium n’est au rendez-vous qu’autour du clavier et de l’écran, des zones stratégiques qui bénéficient en conséquence d’une meilleure dissipation thermique à l’utilisation.

Irrésistiblement, les yeux se lèvent et le regard pointe alors vers l’écran de 13,3 pouces, compromis idéal entre confort de travail et mobilité, mais dont la dalle brillante ne saurait passer inaperçue, en dépit d’un traitement antireflets.

Ainsi, la protection Gorilla Glass, aussi efficace soit-elle, peine à éclipser un effet miroir hautement préjudiciable, notamment dans des environnements fortement lumineux. La médiocre qualité du rétroéclairage n’arrange rien.

Dans cette veine, la discrétion n’est pas le fort du système de refroidissement. Intégrés avec à-propos dans le châssis, les ventilateurs passeraient presque inaperçus s’ils n’étaient pas si bruyants. Un simple démarrage suffit à générer un bruit sourd audible à plusieurs mètres à la ronde.

Y a-t-il corrélation avec cette configuration mastoc que chapeaute une processeur Intel Core i5-2467M dont l’enveloppe thermique avoisine les 17 W ?

Rien n’est moins sûr, mais il en faut pour évacuer la chaleur que dégage cet alléchant composant gravé à 32 nm, cadencé à 1,6 GHz (2,3 GHz en Turbo), doté d’un support de la technologie vPro, taillé pour la virtualisation et secondé d’une puce de cryptage TPM 1.2.

Pour le seconder, 4 Go de RAM DDR3-1333 non extensibles, ce qui compromet d’autant l’évolutivité du produit. La batterie inamovible confirme ce pressentiment.

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