Test HP Mini 210-3020ef : un digne héritier

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La rédaction d’ITespresso.fr a testé sous tous les angles le nouveau netbook Mini 210-3020ef de HP sous Windows 7 Starter.

Inutile en revanche de nourrir trop d’espoirs quant aux éventuels soubresauts de performance de la part du GPU Intel GMA 3150.

3DMark 06 est formel : auréolé d’un dérisoire score de 158 points, le Mini 210 n’est guère bon qu’à faire tourner quelques jeux en 2D et des films généreusement allégés à l’encodage.

Supplice parmi tant d’autres, l’exécution de titres tels que Starcraft 2 plonge la machine dans une sorte de léthargie dont elle ne sort qu’après plusieurs sollicitations par le biais du clavier. Non, la souris, elle, ne répond déjà plus…

Le passage à la moulinette de PcMark05 la ressuscite sans toutefois mettre fin au calvaire que vit le circuit vidéo intégré. Tout aussi anecdotique, la marque plafonne au niveau d’une carte de l’an 2000.

Analepse ou flashback, le constat est unanime : la pauvreté graphique n’a d’égal que la déception de ceux qui recherchent une fracture de l’œil.

Prestation compensatoire, l’autonomie en déplacement fait honneur au statut du Mini 210, malgré un léger recul face aux modèles sortis en début d’année. La faute à un Atom N470 légèrement plus gourmand, avec son horloge à 1,66 GHz.

HP a veillé à intégrer, jusqu’au cœur du BIOS, de nombreux outils de calibration, de maintenance et de réglage de consommation de la batterie, si bien que les 10 heures mentionnées par ses soins sont loin d’être usurpation.

A condition d’y aller mollo en se cantonnant à des activités de bureautique, la luminosité au minimum supportable par l’œil, le Bluetooth désactivé et une utilisation parcimonieuse du Wi-Fi.

Les plus étourdis, les moins économes en énergie et les amateurs de vidéo full HD en plein écran avec son à fond sur les haut-parleurs internes auront à peine le temps de visionner dans son intégralité un long métrage.

En effet, poussée dans sa retranchements, la batterie lâche après deux heures de torture.

HP Mini 210 autonomie

Plus généralement, l’étudiant et le salarié moyen peuvent espérer en tirer 5 à 6 heures de plaisir continu, sans prise électrique en appoint. C’est toutefois kif-kif pour s’en dispenser une journée complète.

(lire la suite du test en page 13)

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