Test HP Slate 2 : l’enfer, c’est Windows

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tablette HP Slate 2

Passée entre les mains d’ITespresso.fr, la tablette professionnelle HP Slate 2, équipée de Windows 7, a droit à son test et au verdict de rigueur.

Le paradoxe Windows 7

Aussi, quoi qu’en pense un Homme pour l’occasion plus rapide que la machine, quand un écosystème en berne contrarie le pep revendiqué d’une tablette, l’enfer s’appelle Microsoft.

Un moindre mal, et pour cause : la restriction de l’espace disque à 32 Go (dont 30 utilisables,  les deux autres alloués au système et aux outils livrés par défaut) proscrit toute extravagance logicielle.

Excepté quelques composantes estampillées HP et une mouture Starter de la suite Office 2010, le spectre du désert applicatif refait surface. Autant d’investissements annexes à réaliser pour faire de la Slate 2 une véritable plate-forme de travail.

Tout au plus l’absence louable de versions d’essai à foison contribue-t-elle à éclipser une vacuité que répercute notamment un OS laissé vierge de toute surcouche.

Or, il eût été du meilleur effet que d’offrir à Windows le concours d’une interface plus adaptée au contrôle tactile, exempte de ces icônes si petites qu’elles en sont dépendantes d’une dextérité chronophage que l’on ne saurait exiger d’un professionnel sur le qui-vive.

La faute à des touches par défaut trop exiguës, la saisie au clavier virtuel ne bonifie guère ces piteuses performances, quand bien même l’adjonction de l’assistant Swype accélère la frappe tactile.

Au secours bien à propos de l’utilisateur, la compatibilité quasi universelle de Windows 7 avec les dispositifs USB externes permet l’adjonction d’un clavier… et plus si affinités. Un des points clés de cette Slate 2, tant HP semble avoir négligé le reste.

En témoigne cette offre de sécurisation réduite à la plus simple expression d’un module TPM Computrace Pro, esseulé d’un hypothétique lecteur d’empreintes digitales, d’un outil de reconnaissance faciale ou d’un emplacement SmartCard qui diversifierait d’autant les usages de la machine.

A cette image, la navigation Web s’apparente à un véritable chemin de croix. Un ou deux onglets, passe encore ; au-delà, les errements d’Internet Explorer se multiplient.

En premier lieu, le plug-in Flash a du mal à suivre. Non que la cadence imposée soit infernale, mais la situation se résume en un palabre évocateur : ça rame.

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