Test HP Slate 2 : l’enfer, c’est Windows

MobilitéTablettes
tablette HP Slate 2

Passée entre les mains d’ITespresso.fr, la tablette professionnelle HP Slate 2, équipée de Windows 7, a droit à son test et au verdict de rigueur.

Multimédia (2) : bonnet blanc et blanc bonnet

Non connectée en 3G, la Slate 2 se contente du sempiternel couple Bluetooth 4.0 / Wi-Fi 802.11n à 300 Mbits/s. Au-delà de ces considérations théoriques tombe un malheureux couperet, en l’occurrence celui de sévères limitations.

Passer outre la moindre portée du Bluetooth (tout juste une dizaine de mètres) relèverait pour ainsi dire d’un processus inconscient.

A contrario, l’instabilité de l’interface Wi-Fi couronne d’un point noir l’expérience nomade. HP a-t-il mal intégré l’antenne ?

Toujours est-il que la tablette est, de tous les postes connectés pour l’occasion, celui qui éprouve le plus de difficultés à accrocher le réseau.

Un désagrément à peine rédhibitoire dans l’optique de s’adonner au streaming, mais qui soulève plus d’interrogations quant au potentiel de la Slate à supporter les lourdes tâches de visioconférence, voire de virtualisation, quoique cette dernière éventualité relève de l’impensable.

A ce sujet, la webcam VGA intégrée, en plus de présenter un intrigant décalage sur la gauche de l’appareil, peine à suivre les mouvements brusques et les variations de luminosité ambiante.

Il semble toutefois qu’un tel comportement trouve une nouvelle fois son origine dans les lenteurs du système, un véritable leitmotiv qui dénature d’autant un rendu autrement équilibré, sans aberrations colorimétriques à déplorer, si ce n’est cette trame résiduelle.

Telle image, tel son. Idéalement insérés dans le châssis, sur sa tranche inférieure, les deux haut-parleurs stéréo ne souffrent pas de l’obstruction des doigts. Posé sur sa station d’accueil, l’appareil s’en sort tout aussi honorablement.

La restitution sonore par ce biais n’est cependant pas à la hauteur. Il a beau s’agir d’une ardoise tactile, le réglage très fin du volume peine à compenser la pauvreté de l’ensemble.

Le constat est tout autre une fois un casque audio ou une sortie ligne reliée à la prise réservée à cet effet. L’absence d’une technologie Beats Audio omniprésente sur les terminaux estampillés HP assure paradoxalement un rendu plus équilibré, dénué de ces basses exagérées que tant d’usagers ont déploré.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur