Test Lacie 5Big Office + : un NAS qui vise juste

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LaCie 5Big Office + : vue de face

Pur téléscopage en lien avec le rapprochement LaCie – Seagate. On a testé le serveur NAS LaCie 5Big Office + avec des disques durs Seagate à l’intérieur. Un bon mixte pour les PME (bonus galerie photos).

Le partage à tous les étages

Hormis les partages Samba (Windows, Macintosh) et NFS (Linux et machines virtuelles), le 5Big Office + prend en charge les volumes iSCSI, montés tels des disques durs locaux, dès l’initialisation du système, sur les postes de travail qui bénéficient d’un accès configuré.

L’utilitaire principal de Windows 2008 R2 Essentials se révèle un précieux adjuvant dans la mise en place d’une stratégie collaborative.

Seules les permutations physiques (disques retirés ou intervertis, etc.) peuvent entraîner des erreurs jusqu’au redémarrage, en dépit d’un support avéré du branchement à chaud (« hot plug »).

Ce désagrément tient notamment à l’absence de contrôleur matériel. La gestion du RAID et consorts s’effectue uniquement par le canal logiciel. Aussi, certaines manipulations, typiquement la réattribution de lettres ou d’identifiants de volumes, peut exiger un redémarrage.

Bon point en revanche pour la flexibilité de l’Ethernet Gigabit sur chipset Intel 82574L.

La pratique dite du « Teaming » (association) permet de lier les deux interfaces physiques pour corriger les turbulences réseau et optimiser la bande passante. A noter que l’ensemble est 100% compatible IPV6.

Au contraire de Windows Server 2011, la version 2008 R2 Essentials inclut un outil de gestion des noms de domaines Active Directory, ce qui simplifie grandement le partage de dossiers et le rend d’autant plus intuitif pour l’utilisateur final.

Dans cette lignée, la technologie DFS permet à l’administrateur de mettre à profit le concept du Namespace, un emplacement virtuel unique qui regroupe en un volume virtuel tous les contenus accessibles d’un utilisateur donné, peu importe leur localisation sur le réseau d’entreprise ou dans le cloud.

A l’heure de s’atteler à la sauvegarde bidirectionnelle, pas de NAS-to-NAS, comme sus-évoqué. On se contente du DAS, à savoir des périphériques externes de type disque dur, avec le débit de l’USB 2.0 et de l’e-SATA à 3 Gbit/s.

A noter cette compatibilité bienvenue avec Time Machine.

LaCie y adjoint la gestion du RAID 0, 1 et 5 (3 disques au minimum requis pour ce dernier schéma de réplication), toutefois restreinte au logiciel. Le temps nécessaire à la reconstruction d’une partition augmente ainsi sensiblement et les détection d’erreurs sont moins fiables.

Pour corriger un tant soit peu le tir,  le rapatriement en local des données hébergées sur des sites distants via la technologie DFS-R accélère significativement les opérations : la latence diminue et la de compression RDC procède aux ajustements nécessaires pour optimiser plus encore le transfert des fichiers.

Ultime rempart sécurisé, le cloud Wuala, oeuvre de la maison LaCie.

Entre cryptage des transmission en AES et mise à disposition de clients logiciels pour les principaux systèmes d’exploitation, l’espace se limite malheureusement à 2 Go gratuits, si l’on excepte ces 100 Go à l’essai pendant 3 mois.

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