Test Microsoft Hardware for Business : la visioconférence mention bien
Microsoft accroche le wagon de la visioconférence et met en lumière le casque-micro LX-6000, accompagné de sa moitié attitrée, la webcam HD-6000. ITespresso.fr rend son verdict.
Casque-micro LX-6000 : la voix de son maître
Une fois n’est pas coutume, les impressions initiales ne sauraient leurrer ni le regard, ni le bon sens : en digne casque à enveloppe, le LX-6000 affiche un gabarit certain. En contrepartie, sans s’avérer proéminents, les transducteurs garantissent un confort d’écoute que n’offre guère le commun des écouteurs intra-auriculaires.
Plus dommageable, l’absence d’un circuit actif de réduction du bruit ambiant allège d’autant le dispositif (pas de pile ou d’accumulateur intégré), mais son éventuelle implémentation eût sonné comme un soulagement, tout particulièrement dans l’exercice de la visioconférence en open space.
Il n’en est rien. Les seuls coussinets supra-auriculaires constitueront un tant soit peu des remparts protecteurs, assurant une isolation sonore d’autant plus relative qu’ils laisseront exposée à la moindre frappe clavier les oreilles de l’utilisateur lambda.
Dans la lignée d’une telle déception, l’aspect low cost de la housse de rangement en toile fournie en complément porte à esquisser un large sourire : fragile, peu adaptée, elle s’avère tout simplement inutile, conférant un degré malvenu de dissonance à un ensemble pourtant cohérent de prime abord.
Paré d’une robe noire intégrale, le LX-6000, en dépit d’une remarquable légèreté, fait dans la rigidité : la modularité n’est pas son fort. Inclinables sur deux axes, les transducteurs font tout de même exception à cette mauvaise habitude qui caractérise le gros des casques informatiques.
A cet instar, on notera la généreuse amplitude des branches latérales d’ajustement.
Dans cette lignée, l’épaisseur des coussinets ne contrarie en rien la bonne tenue de l’ensemble. Tout au plus laisse-t-elle redouter un échauffement du conduit auditif en cas d’usage prolongé, notamment en été.
Côté microphone, la fragilité saute aux yeux, sans pour autant qu’il ne convienne de déplorer quelque aberration dans la fabrication : pas de jeu à signaler, ni de ces craquements parasites.
S’il est possible d’opérer une rotation à 270 degrés de ce même microphone, l’artifice s’applique en tout et pour tout sur un axe. Les configurations fantaisistes et tortillements de câbles proscrits d’un coup, d’un seul, le réglage s’effectuera nécessairement à deux mains, sous peine de faire basculer le casque.
Ces considérations écumées et la mise en place effectuée, vient l’heure de procéder au branchement.
Bon et loyaux services de l’interface USB, le singulier est de rigueur : un seul cordon pour l’entrée-sortie, mais une finition qui laisse à désirer : si rigide qu’il en paraît amidonné, le câble de connexion menace de céder à tout instant au niveau des écouteurs.
Dommage, car il est assez long pour permettre à l’utilisateur de prendre ses distances vis-à-vis de son poste. Revers de la médaille, les pieds, de la chaise ou de l’homme, ont tendance à s’y empêtrer. Faire le choix de câbles plats eût été un plus.
La mauvaise impression perdure concernant la télécommande intégrée, dont le cliquetis finit par exaspérer, inexorablement. Pourtant, l’on fait volontiers table rase de cette énième tare pour s’adonner à l’exercice de l’écoute et de la parole.