Test MSI DC100 : la revanche des nettops

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MSI nettop WindBox

Un nettop a-t-il sa place en entreprise ? MSI répond par l’affirmative et propose à cet effet la Wind Box DC100. ITespresso.fr s’est attaché à proposer sa propre version des faits.

La réactivité a ses limites…

Désagrément indéniable jusqu’aux oreilles des plus durs de la feuille, le vrombissement du ventilateur à l’allumage justifie la méfiance du constructeur face à des nuisances sonores qu’il évalue à 40 dB.

Des craintes qui se confirment jusqu’à l’affichage de l’écran d’accueil de Windows 7, installé en version familiale 64-bit.

Moyennant un délai de démarrage d’environ 52 secondes, l’OS est opérationnel. Quoique se poursuit, en tâche de fond, le chargement de certains programmes parasites.

L’oeil agressé par cette version d’essai de Norton Internet Security (qui se couvre de louanges jusqu’à expiration ; au-delà, c’est le mal qui s’abat sur Windows), l’utilisateur s’attend à un festival de popups.

Tel n’est pas le cas. L’offre logicielle est même sacrément limitée, en contrepartie d’une tranquillité tout juste troublée par ces quelques messages d’erreur dont les utilisateurs de Windows sont coutumiers.

Vigueur et discipline au rendez-vous, la Wind Box s’avère réactive. La plupart des applications sont opérationnelles peu après leur lancement : 5 secondes pour un navigateur, le double pour Microsoft Office 2010, fourni en version Starter.

Dans l’absolu, de telles performances placent ce système au-delà d’un netbook. A comparer ce qui est comparable, cela va de soi.

Fort de taux de transfert avoisinant les 100 Mo/s en lecture aléatoire (90 en écriture), le disque dur suit cette tendance. La manipulation de petits fichiers pose toutefois plus de problèmes, si bien que le débit chute, inexorablement.

Peut-être les temps d’accès, souvent supérieurs à 15 millisecondes, auraient-ils néanmoins mérité un meilleur traitement.

Bon élève dans une classe de modèles du genre, le contrôleur USB remplit son office, à la vitesse du 2.0, y compris pour ce lecteur de cartes Secure Digital.

Une douzaine de secondes est nécessaire pour transférer vers le disque interne une archive RAR de 300 Mo. Résultats similaires avec un exécutable de 288 Mo.

A l’honneur, mais pas toujours en réussite, le processeur s’accommode comme il peut du mode multitâche.

Il donne de sa personne pour assurer le visionnage, sur YouTube, d’un trailer HD du dernier film muet de Jean Dujardin, accompagné d’un fond sonore jazzy lu depuis un service de streaming musical.

Malheureusement, une sollicitation supplémentaire et c’est la débandade. Le son coupe, la vidéo saccade, le plug-in Flash plante… jusqu’à ce que le navigateur ferme, sans crier gare.

Il faut dire que le processeur délègue constamment plus de 50% de son potentiel à la tâche. Quant à la mémoire vive, sa disponibilité fond comme neige au soleil.

Au prix de ces efforts, remarquables pour une telle configuration mais ponctués des palpitations d’un ventilateur qui a tendance à s’activer par à-coups, Windows accouche d’un indice de performance à 4 piles.

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