Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là

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Packard Bell Liberty Tab design

Packard Bell profite des beaux jours pour inaugurer sa première tablette tactile. La Liberty Tab reprend, dans le fond comme dans la forme, les caractéristiques de l’Iconia Tab A500 d’Acer. Quelques surprises sont toutefois au rendez-vous.

Une offre logicielle convenable, mais limitée

Comme à l’accoutumée, Android tire pleinement parti de la montagne d’applications qu’héberge la boutique en ligne. Nombre d’entre, développées pour les smartphones, ne sont par conséquent pas adaptées aux grands écrans.

En outre, la communauté des développeurs semble malheureusement en proie à la lassitude. Honeycomb est progressivement délaissé et la compatibilité hasardeuse d’une flopée de titres étudiés pour Froyo est là pour en témoigner.

Chacun devrait pourtant trouver son bonheur dans une logithèque pour le moins fournie. Parmi les programmes pré-installés, Docs to Go fait une apparition remarquée. Il permet la consultation de nombreux fichiers, mais pas leur édition.

C’est d’autant plus regrettable que le clavier virtuel est un délice à l’utilisation. Certes, il occupe la moitié de l’écran en mode paysage, mais la saisie en est plus intuitive et surtout diablement efficace.

Comme par magie, les fautes de frappe se raréfient, pour peu que l’on saisisse le principe d’un système qui superpose trois modèles de claviers entre lesquels on permute grâce à un bouton « alt ».

Tout naturellement, on se prend au jeu. Au contraire d’Acer, Packard Bell n’égratigne pas son produit d’une surcouche « sociale » à l’utilité discutable. Retour aux sources d’un Android pur et dur, particulièrement adapté au multitâche.

En effet, la tablette ne bronche pas sous le poids d’une vidéo en haute définition, avec en tâche de fond un transfert de fichier et plusieurs onglets ouverts dans le navigateur Internet. Le Tegra 2 démontre encore une fois l’étendue, sinon de son talent, tout au moins de sa fiabilité.

Le système est véloce, réactif. Les widgets s’ajoutent et se déplacent au doigt et à l’oeil ; les bureaux parallèles accroissent considérablement l’espace disponible et les quelques raccourcis intelligents permettent de retrouver en moins de deux une application quittée par mégarde.

Tout au plus le capteur d’orientation semble-t-il un peu plus pataud que sur l’Iconia Tab, éternel élément opportun de comparaison. L’ensemble n’en pâtit guère et ne saurait influer sur l’expérience globale.

Un désagrément subsiste toutefois, aussi invisible qu’il soit : le firmware considère la tablette comme un smartphone et enclenche automatiquement donc la veille GSM, très gourmande en batterie (60% de consommation supplémentaire).

(lire la suite de l’article en page 5)


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