Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là

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Packard Bell Liberty Tab design

Packard Bell profite des beaux jours pour inaugurer sa première tablette tactile. La Liberty Tab reprend, dans le fond comme dans la forme, les caractéristiques de l’Iconia Tab A500 d’Acer. Quelques surprises sont toutefois au rendez-vous.

Navigation Internet : une fonction indispensable

En dépit de son statut de tablette multimédia, la Liberty Tab en garde sous le capot se concentrer sur l’aspect mobile. Elle s’amourache prioritairement d’un qualificatif qui la va bien : « connectée ». Limitations techniques ou alignement stratégique ? Toujours est-il que la mode est à ces appareils que l’on dénomme Mobile Internet Devices (MIDs).

Loin d’être bluffant au point de déclencher une révolution de l’Internet mobile, le navigateur intégré semble né pour équiper les tablettes 10 pouces. Il prend en charge les dernières technologies telles que Flash et HTML5, sans les quelques ralentissements ponctuels que connaît l’Iconia Tab.

L’expérience de navigation s’enrichit d’un accéléromètre réactif qui intervertit en cinq sec les modes paysage et portrait. Le blocage matériel de la rotation facilitera grandement la vie des utilisateurs qui ont cette fâcheuse habitude de poser sans cesse leur tablette.

Une fois remise d’aplomb, cette dernière éprouve en effet des difficultés à s’orienter dans l’énigmatique vacuité de l’espace aérien. Autrement dit, elle bascule à qui mieux-mieux, sans raison apparente.

Un vilain défaut qui en cache d’autres, plus sournois. En tête de liste, le zoom par double pression. On lui préfèrera son équivalent par pincement, lui-même loin d’être à propos. Lent comme il faut, le navigateur a toujours un temps de retard à l’allumage. A l’arrivée, on en deviendrait presque zoomophobe.

Test crucial, celui de la surcharge d’onglets a déjà fait perdre la tête à de nombreuses tablettes. Quand celles-ci se mettent à ramer, c’est pas gai. Outre le jeu de mot, la Liberty Tab s’amuse des préjugés et s’en sort avec les honneurs, sans ralentissement notable malgré une dizaine de pages ouvertes simultanément.

Il va sans dire qu’il est hors de question de faire tourner simultanément une montagne de vidéos et de jeux flash. Mais qui procèderait ainsi ?

Mention bien pour la recherche vocale, opérationnelle non seulement dans le navigateur, mais aussi sur l’ensemble du système d’exploitation. Couplée à l’application Google Maps (sans 3D), elle offre à la Liberty Tab un concept ingénieux, motivé par la présence d’un module GPS.

Un peu optimiste concernant la durée de vie de la batterie, Packard Bell devra revoir ses estimations à la baisse. Des 10 heures stipulées, quelques-unes passent à la trappe en utilisation classique.

Un rechargement complet après calibration nécessite deux bonnes heures. En réglant la luminosité à 50%, avec Wi-Fi activé et une vidéo tournant en boucle, en plein écran, la Liberty Tab s’éteint au bout de 6 heures et 20 minutes. Un résultat dans la moyenne.

Multimédia Liberty Tab

(lire la suite de l’article en page 8)


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