Test Philips ErgoSensor : le « moniteur ange gardien » a du plomb dans l’aile

Mobilité

Le moniteur Philips ErgoSensor matérialise une conception sans précédent de la productivité, centrée sur l’utilisateur, auquel il suggère la position de travail à adopter. Surprenant malgré quelques couacs (test + galerie photos).

Avec à son actif, au dernier pointage, 7,3% du marché des moniteurs informatiques, Philips se sent pousser des ailes pour amorcer un renouveau à contre-courant de la dynamique qui anime actuellement le segment des écrans plats dans son ensemble.

Plus qu’un emblème, l’ErgoSensor constitue un fer de lance, voire le porte-drapeau de l’offensive 2012.

Il ne matérialise pourtant que le premier fruit d’un concept encore à ses balbutiements : appréhender la productivité du salarié sous l’angle de son capital santé.

Pour de maintenir le produit dans une échelle tarifaire acceptable (299 euros HT), l’IPS passe à la trappe, au même titre que d’hypothétiques subtilités de second ordre comme la 3D.

Les concessions se multiplient, mais Philips rattrape le tir en se concentrant sur un élément novateur : le dénommé ErgoSensor, ce capteur CMOS multifonction habilité à détecter la présence de l’utilisateur, sa distance à l’écran et l’inclinaison de sa tête.

En fonction de ces paramètres, le système, intégré à même une puce de mémoire flash soudée dans l’électronique du moniteur, suggère à l’utilisateur la position de travail à adopter, en qualité de kinésithérapeute improvisé, voire d’adjuvant médical.

Et pour cause : les nombreuses études à ce propos accouchent de constats alarmants. Une majorité des salariés reconnaissent souffrir de maux de dos, voire de tête, après une journée de travail. En moyenne, les intéressés prennent un jour d’arrêt par an pour ce motif.

Prise entre les feux d’une tendance anglo-saxonne qui privilégie ce confort au bureau et d’une conception méditerranéenne qui porte peu d’attention à de telles considérations, la France représente un terrain d’exercice idéal pour Philips.

Premier galon d’une offre sujette à déclinaison sur les mois à venir, l’ErgoSensor et son curieux capteur éponyme vaut-il l’investissement anticipé ? Petit tour d’horizon en commençant par une galerie.

(Lire la suite du test page 2)

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