Test Samsung Galaxy Note : l’hybride roule au diesel

Mobilité
Samsung Galaxy Note dessin smartphone S-Pen

Enigmatique terminal que ce Samsung Galaxy Note. Mi-smartphone, mi-tablette, il s’est imposé tel un concept à part entière. ITespresso.fr a fait le tour de la question.

Multimédia : l’écran ne fait pas tout

Impressionnant taux de luminosité que celui du panneau intégré. Qui plus est, la colorimétrie est respectée. Les tons sont équilibrés aussi longtemps que l’on proscrit toute excentration excessive du regard, auquel cas l’affichage vire immanquablement au vert.

En catimini, le capteur de luminosité remplit son office avec à-propos, associé à trois modes d’amélioration du rendu, comparables à des filtres logiciels.

Qu’à cela ne tienne, le réglage d’usine est peaufiné, ses rouages bien huilés… et l’on adhère à l’opération séduction. Le Galaxy Note doit beaucoup à son écran, dont la restitution dynamique n’accouche pas pour autant d’une quelconque fatigue oculaire.

Connectivité

Au regard du potentiel d’un tel écran, l’usage abusif de la navigation Internet tombe sous le sens. A défaut d’un navigateur Chrome sur les rangs d’une intronisation imminente, le butineur par défaut supporte tant bien que mal la charge qui lui est imposée.

La gestion appropriée des fenêtres compense les quelques largesses qui ralentissent d’autant l’affichage des pages Web.

Reste néanmoins à escompter l’avènement du HTML5 et d’une convergence consécutive, ponctuée d’une éviction de technologies si éparses (Flash, Silverlight…) qu’elles en sont consommatrices en ressources.

Qui plus est, le Wi-Fi 802.11n accuse des égarements passagers, long à la détente de temps à autre, presque pataud, plus précisément lors de l’accès à des périphériques réseau via All Share, un client DLNA qui refuse par ailleurs de s’exécuter en arrière-plan.

A défaut d’un NFC aux abonnés absents pour l’Hexagone, la sempiternelle interface Bluetooth fait preuve d’une vélocité caractéristique des smartphones Samsung, quand bien même la standardisation des puces proscrit toute réelle différenciation.

A ce tableau libre comme l’air s’ajoute la connectivité sans fil, en l’occurrence par USB. Tout au long d’une synchronisation qui s’effectue à quelque 5 Mo/s en écriture, l’appareil, reconnu en mode MTP tel un baladeur multimédia, est inutilisable.

Qui plus est, tel quel, il est reconnu, mais pas exploitable. Dans les tréfonds des paramètres « Sans fil et Réseau », il faut accéder aux « Utilitaires USB » et enfin « Connecter le stockage au PC ». Ca ne se devine pas et ça cause bien des dommages.

Lecture audio / vidéo

Si la haute résolution 720p passe comme une lettre à la poste, le palier supérieur saccade, tout particulièrement si d’autres applications, parasites pour l’occasion, s’exécutent en arrière-plan.

Le double coeur n’est pas encore la panacée. Certaines images sautent, inexorablement et le rendu en est nettement moins dynamique.

Un tel constat est d’autant plus dommageable que les plus exotiques des formats de fichiers (3GP, MKV, WMV, etc.) se bousculent au portillon, ne demandant qu’à être lus sans encombre… tant que leur résolution d’encodage ne dépasse pas les 900p.

Sur un écran de ce gabarit, il n’en vaudrait, quoi qu’il en soit, pas la peine. Autant se rabattre sur un téléviseur connecté au port micro-USB via un convertisseur HDMI.

Et s’attacher à exploiter les fonctionnalités du lecteur audio intégré, somme toute satisfaisant avec sa spatialisation 5.1 activable au casque et son intégration idéale des contrôle du volume.

Si l’on excepte ces coupures intempestives à l’ouverture de menus ainsi qu’à la relégation en tâche de fond, l’absence d’un quelconque égaliseur sonore passe presque inaperçue, tant les transitions par défaut sont douces et le rendu, chaud à souhait, dépourvu de ces basses trop souvent prééminentes.

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