Test Seagate GoFlex Satellite : le multimédia voyage bien

Mobilité
GoFlex Satellite avec boîte

Le multimédia nomade a le vent en poupe chez Seagate. Mais que valent ses disques durs Wi-Fi, censés apporter aux foyers connectés le chaînon manquant d’une expérience audiovisuelle interactive ? Réponse avec le test du GoFlex Satellite.

Interface : une austérité soviétique

A l’instar d’un routeur et des box Internet, l’administration du GoFlex s’effectue sur une page dédiée, à ouvrir dans un navigateur. On y modifie si nécessaire le nom du réseau (SSID) et la clé d’accès liée. Il n’y en a pas par défaut.

Il est toutefois regrettable que sur certains navigateurs (dans le cas présent, Firefox pour Android et Opera Mobile), l’interface de changement du mot de passe n’exige aucune saisie vérificative, histoire de s’assurer que l’on n’a pas commis de faute de frappe.

Il faudra ainsi redoubler d’attention à l’heure de valider, sous peine de succomber au jeu d’une protection qui, du coup, en vaut bien moins la chandelle.

Mais sur ce point, Seagate n’a pas grand-chose à se reprocher. La diversification des plates-formes matérielles et des solutions logicielles entraîne des incompatibilités à foison contre lesquelles le GoFlex ne peut pas grand-chose.

La réactivité de l’entreprise est néanmoins immédiate une fois la modification validée. L’application officielle concoctée par Seagate aurait même tendance à en démultiplier les demandes.

Dans sa version iPad, elle fonctionne en natif, se dispensant de tout module additionnel. Même remarque sous Android, de Froyo à Honeycomb, après un rapide passage sur le Market.

Il en découle une interface réduite à la plus simple expression d’une austérité soviétique qui complique sérieusement la navigation dans les dossiers. C’est toujours mieux qu’un explorateur de fichiers, mais l’ensemble manque cruellement d’intuitivité.

Via une mise à jour du firmware, Seagate espère y apporter quelques couleurs et une présentation plus agréable des contenus.

Constat identique pour l’interface Web, notamment sur les plus petits écrans, auxquels la page d’accueil du GoFlex peine à s’adapter. Un point crucial qui semble avoir trompé la vigilance d’ITespresso.

C’est d’ailleurs le jour et la nuit avec le format 10 pouces. Le retour à la dure réalité d’un panneau de 7 pouces reste un sacré revers. Et si ce périphérique avait été pensé avant tout pour la diagonale d’écran de l’iPad ?

Qu’à cela ne tienne, une icône vous manque et tout est dépeuplé. Cet encart marqué « options » est malencontreusement passé inaperçu sur l’Iconia Tab A100 utilisée pour le test. Ce qui a eu son incidence sur un élément déterminant : le streaming.

Boîte du GoFlex Satellite

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