Test Sharp Aquos Phone : la 3D, mais avec un truc en plus

Mobilité

Sharp s’invite en territoire français avec le concours d’Orange. Le groupe nippon y distribue l’Aquos Phone, un terminal haut de gamme dont la raison d’être dépasse ses capacités 3D. ITespresso.fr a creusé le filon.

Déballage et premières impressions

Sponsorisé Orange, l’emballage est somme toute sobre. Tout juste Sharp vante-t-il une compatibilité avec Adobe Flash, une sortie HDMI et des capacités sans fil (Bluetooth et Wi-Fi 802.11n) devenues un standard.

A l’intérieur, même discours. Si bien que se dispenser de ce succinct manuel de documentation devient tout aussi envisageable que de se lancer à corps perdu dans la manipulation de l’Aquos Phone.

Quoique l’offre annexe, même réduite à sa plus simple expression, retienne volontiers l’attention.

Léger mais volumineux et doté d’une esthétique discutable, l’adaptateur secteur ne brille guère que par son format universel, sa connexion ferme et un comportement idéal (il ne chauffe pas) malgré des branchements prolongés.

Ultime accessoire, une paire d’écouteurs tour de cou, dont la longueur et la souplesse de câble n’ont d’égale que sa fragilité.

C’est sur sa faim que l’utilisateur, bien moins émerveillé, voire refroidi par ce tableau désaffecté, se rabat sur un terminal léger, au poids bien réparti, mais au gabarit un peu juste pour les petites mains.

A cet instar, le haut-parleur intégré affiche une discrétion qui laisse augurer du pire en matière de rendu sonore.

Aux antipodes, les apparats dédiés à la capture de séquences vidéo retiennent inexorablement le regard, n’éclipsant toutefois par cette dalle capacitive de 4,2 pouces non avare en reflets et traces de doigts.

Les trois touches mises en évidence sur la partie inférieure du smartphone relèvent de fonctions indispensables (retour en arrière, affichage de l’écran d’accueil et ouverture du menu d’options) dont le déclenchement devrait pourtant bientôt s’effectuer par contrôle tactile, en conséquence à l’avènement d’Android Ice Cream Sandwich.

Les commandes de volume (trop petit, néanmoins idéalement placé), de recherche (original) et de capture photographique instantanée pourraient connaître un sort similaire. C’est dire que l’Aquos Phone gagnera sa place au club très select des hybrides.

On en appréciera ou non le design vieillot, tout de plastique, mais force est d’en dégager une solidité, une intégration sans faille au châssis et un cliquetis minimal.

Plus dommageable, la présence perturbante de ces caches de protection qui pendouillent inlassablement lorsqu’un câble micro-USB (format non-conventionnel) ou micro-HDMI (non fourni, c’est une habitude) est en place.

Un bon point pour le concept d’ouverture facile, il se poursuit jusqu’à l’élément dorsal de l’Aquos Phone. Quelques millimètres d’ongles suffisent à se défaire d’un cache qui couvre un accumulateur à 1240 mAh.

L’ensemble affiche une cohérence certaine, jusqu’au changement de carte microSD qui s’effectue sans même toucher à la batterie. On n’en dira pas autant de la carte SIM.

Sharp Aquos Phone - connectivité

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