Test tablette Fujitsu Stylistic Q550 : quand le logiciel lâche le matériel

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tablette Fujitsu Q550

ITespresso.fr a cette fois-ci testé la nouvelle tablette Fujitsu Stylistic Q550 sous Windows 7.

Le dilemme est grand, mais pas insolvable pour Fujitsu et sa Stylistic Q550. Comment se démarquer face à des tablettes telles que l’iPad, non seulement séduisantes aux yeux du consommateur, mais aussi appréciées des professionnels, qui n’en sont pourtant pas la cible avérée ?

La solution réside peut-être en un produit hérité d’une lignée de Tablet PC, en une machine à la configuration matérielle musclée, vraisemblablement destiné à s’insérer sur le segment des prosumers, au détriment d’un grand public cantonné à une rivalité entre Apple et Android depuis la défection de HP et de son TouchPad.

Tant qu’à faire, sur un marché qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, il est d’ordre de ne rien laisser au hasard pour convaincre les jeunes cadres dynamiques et autres dirigeants de PME.

Sur le papier, Fujitsu semble en effet ne pas faire dans la dentelle, en dépit de la précision annoncée de son écran tactile couplé à un stylet.

Une plate-forme Intel Oak Trail gravée en 45 nm pour un processeur Atom monocoeur à 1,5 GHz (512 ko de cache) et doté d’un circuit graphique GMA600, un chipset SM35 avec audio HD, bus SATA2, et HDMI, une dalle 10,1 pouces à technologie IPS, un système Windows 7 en version professionnelle, un disque SSD de 30 ou 62 Go… La liste des apparats est longue.

Héritière directe d’une grande famille qui comprend notamment des convertibles (dont le PocketPad, sorti en 1991) et des ardoises semi-durcies, la Stylistic Q550 affiche sans peur des entrailles prêtes à soutenir le fardeau d’un travail multitâche.

Le tout dans le cadre d’un usage échelonné entre une mobilité poussée à son paroxysme et une préparation minutieuse de ses diaporamas, assis à son bureau.

L’aspect sécuritaire, comme on pouvait s’y attendre, ne paie pas non plus de mine. Au programme, un système dénommé Advanced Theft Protection, adjoint au sempiternel lecteur d’empreintes digitales, à la reconnaissance faciale et à une carte Trusted Platform Module (TPM) optionnelle.

Fujitsu tient visiblement à s’immiscer dans la cour des grands, avec une devise retravaillée à sa façon : « fiabilité, solidité, sécurité ».

Pour autant, le prix s’en ressent, naturellement. Une station d’accueil par-ci, une batterie de rechange par-là, un module 3G optionnel… et la facture atteint rapidement les 1000 euros TTC, en composant avec un tarif de base fixé à 699 euros hors taxes pour le modèle de base, dans les mêmes eaux qu’un iPad 2, mais dans un registre ô combien différent.

Aussi, la Stylistic Q550 peut-elle réellement se targuer de ce petit quelque chose, de cet aspect positif qui la différencierait de produits Apple encore globalement encensés jusque dans le milieu professionnel ?

A moins que la stratégie de Fujitsu n’aille chercher plus loin que ce qu’on lui suppose.

(lire la suite de l’article en page 2)


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