TF1.fr veut rendre le marché de la vidéo plus mâture

Mobilité

Nouveau portail, accord avec Facebook (Web 2.0) et Médiamétrie (mesure d’audience)…e-TF1 veut optimiser les modes de consultation des programmes de la chaîne.

e-TF1, la filiale interactive du groupe TF1, veut industrialiser le business de la vidéo sur Internet. Au-delà de la nouvelle version du portail de la première chaîne de France façonnée en quatre volets (« programmes », « informations », « vidéo » et « TF1 et vous »), la division Nouveaux Médias du groupe audiovisuel entend optimiser le patrimoine vidéos (émissions de flux, séries, séries…) et surfer sur la vague de la catch-up TV (la télévision de rattrapage) afin d’augmenter l’audience globale.

Mais il y a un travail de fond à fournir au préalable : le « marché de la vidéo sur Internet n’est pas mâture. Son chiffre d’affaire est petit », constate Olivier Abecassis, Directeur général adjoint d’e-TF1. « Il faut bâtir une offre innovante et riche. »

Au menu de cette « éditorialisation et programmation de contenus » : 45 sites officiels, plus de 50 heures par semaine de catch-up TV avec l’introduction de la haute définition sur les programmes phares (60% du contenu diffusé entre 18h00 et 00h00 sur TF1 est disponible en télévision de rattrapage), 17 000 vidéos au format court, 180 séances cultes, 25 ans de JT en 100 extraits marquants, un zapping par jour…

Le LiveFeed de Facebook a séduit TF1

Au total, un milliard de vidéos ont été diffusées sur le réseaux TF1 en 2008. Olivier Abecassis attend une croissance de 30 à 50% pour 2009. Mais cela reste assez loin des performances d’audience « YouTubesques » au niveau mondial. Plate-forme contre laquelle le groupe TF1 a initié une action en justice au motif de piratage…C’est d’ailleurs l’une des grandes différence avec le service vidéo de Google : TF1.fr (mais aussi la plate-forme communautaire Wat.tv du groupe audiviosuel) tient à avoir le contrôle absolu sur les droits de diffusion des vidéos.

De manière connexe, le développement de TF1 Vision, l’offre payante de la vidéo à la demande, poursuit son développement. Un canal perçu comme complémentaire par rapport au dispositif catch-up TV qui a l’intérêt de permettre la consultation gratuite mais temporaire de programmes phares de TF1 après leur première diffusion à l’antenne.

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