TIC et collectivités : comment des projets locaux Web 2.0 émergent

Mobilité

Lors des Assises nationales du Net et des TIC pour les collectivités, trois
initiatives des villes de Paris et de Brest et du CG des Pyrénées-Atlantiques
ont été présentées.

Entre le 30 et le 31 Mai, les Assises du Net et des TIC pour les collectivités se sont déroulées à l’Acropolis de Nice. Elles ont été organisées par l’association Réseau Idéal, qui a profité de la manifestation pour lancer officiellement son réseau de connaissance des professionnels des TIC et des systèmes d’information dans les collectivités.

35 conférences et 40 exposants étaient au rendez-vous de cette manifestation fréquentée par les plus grands décideurs et les principaux intervenants TIC des collectivités. Cette septième édition a notamment été inaugurée par Jacques Peyrat, Sénateur-Maire de Nice.

On y a vu l’illustration de toutes les préoccupations des collectivités quant à leur implication dans la pénétration des TIC jusqu’au niveau du citoyen. Depuis la problématique de la couverture de zones blanches en haut débit pour les collectivités locales jusqu’à la dématérialisation des déclarations en passant par les convergences à réunir pour réussir une vraie politique numérique territoriale, tous les sujets ont été traités.

Web 2.0, quelles opportunités pour les territoires ?

Une conférence intitulée « Web 2.0, quelles opportunités pour les territoires », animée par Loic Hay, représentant de l’agence régionale des TIC en Ile-de-France (Artesi), a montré plusieurs expérimentations citoyennes menées par Sandrine Trelet, pour le compte de la Ville de Paris, Frédéric Bergot rattaché au service Démocratie locale et TIC de la Ville de Brest, et Alban Sestiaa issu de l’Agence Numérique 64 (qui dépend du conseil général des Pyrénées-Atlantiques).

L’expérimentation de la Ville de Paris a servi à la mise en oeuvre de son évènement baptisé « le printemps de la démocratie locale 2007 ». Elle a visé les 4000 conseils de quartier de la capitale en offrant un espace d’expression d’idées, de vote et de synthèse, le tout ayant été animé par une élue. Basé sur le logiciel Feedback 2.0 de la jeune société Dimelo, le projet « test » de trois mois limité aux seuls conseils de quartier a révélé un comportement social networking tout à fait intéressant qui va servir à étudier un projet pérenne.

Du côté du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, le projet est un dispositif en ligne de covoiturage, qui semble très bien ficelé à la fois techniquement et juridiquement. Point sur lequel l’investissement a été presque aussi important que sur l’aspect technique. A tel point que les responsables réfléchissent à un moyen de mettre à disposition le principe de cette licence juridique d’exploitation sous licence Creative Commons pour faire économiser ce genre d’investissement aux autres collectivités. Pour ce projet, c’est dans la partie organisation sur le terrain que se sont révélées des imperfections (aires d’autoroutes saturées, impossibilité d’y accéder en vélo?).

Enfin, les projets de la Ville de Brest s’orientent autour de deux projets collaboratifs : Mediablog et WikiBrest. Des projets qui fédèrent la volonté de démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies et celle d’une communication sur une identité, une culture et un patrimoine locaux, dans l’esprit collaboratif des wikis.