Traitement de choc chez Alcatel-Lucent, jusqu’au siège social France

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Sur fond de plan social massif (15% de l’effectif France), la direction annonce la fermeture du site central de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) regroupant 2000 collaborateurs.

Englué dans ses difficultés financières, Alcatel-Lucent procède à un vaste plan de restructuration qui affecte particulièrement les activités en France.

La direction de l’équipementier télécoms a décidé de fermer le site central de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), que l’on présente comme le siège social pour la France.

Une implantation symbolique sur laquelle 2000 collaborateurs sont regroupés. Mais ils ne seront pas toutes licenciés. Des transferts vers une autre unité du groupe située à proximité sont prévues.

Mais inutile de se voiler la face : le plan social devient un coup de massue.

Au total, Alcatel-Lucent a annoncé la suppression de 5490 postes dans le monde, dont 1430 en France (15% de l’effectif France).

Les fonctions supports et transversales sont particulièrement touchées : ventes, marketing, finances, RH, services clients, activités support réseaux…

Des assemblées générales de salariés seront organisées sur les sites aujourd’hui (19 octobre) à l’issue des réunions de comités d’entreprise.

Le gouvernement a pris position. Il ne s’oppose pas au plan de la direction d’Alcatel-Lucent mais il sera « extrêmement vigilant à ce que le projet d’Alcatel – Lucent préserve les fonctions les plus stratégiques du groupe en France« .

Début septembre, alors que les nuages s’amoncelaient sur l’équipementier télécoms, l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT) avait été reçue par la ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin (puis ce fut au tour de la direction).

A la suite de l’hécatombe sociale qui s’est confirmée, le gouvernement compte veiller à ce « qu’un dialogue exemplaire soit mis en place avec les organisations syndicales. »

Le gouvernement compte présenter « un plan d’action » pour la filière des équipementiers télécoms, qui passerait notamment par une relance des investissements des opérateurs dans les réseaux à très haut débit.

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