Trend Micro : le cloud pour sécuriser les terminaux mobiles Android

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Trend Micro s’appuie sur son infrastructure cloud Small Protection Network pour y héberger la base de données sur laquelle repose Mobile App Reputation, sa nouvelle solution d’analyse d’applications mobiles.

Dans sa démarche de sécurisation des terminaux Android, Trend Micro s’appuie sur l’infrastructure cloud Small Protection Network pour déployer Mobile App Reputation, un outil de contrôle des applications mobiles.

Le récent avènement du système Google Bouncer, destiné à scanner le contenu des logiciels de l’Android Market pour y détecter d’éventuels codes malicieux, semble stimuler la créativité des éditeurs.

Trend Micro reprend le flambeau et les fondements du concept pour l’étendre aux parcs applicatifs tiers et y adjoindre une technologie de contrôle des applications en fonction de leur réputation.

Cette dernière est déterminée par consultation d’une base de données hébergée à distance, continûment mise à jour avec des informations en provenance de l’ensemble des appareils équipés de Mobile App Reputation et connectés à Internet.

Aux antipodes, Bouncer repose intégralement sur un déploiement en local (aucun recours à des composantes externalisées) et  limite ainsi son office au simple examen de code source pour directement déceler d’éventuelles menaces.

Non sans mentionner le bilan évocateur d’une étude de Research2Guidance, le CTO de Trend Micro, Raimund Genes, fait état de plus d’un millier de logiciels malveillants en libre circulation dans les rangs de l’écosystème Android.

« A ce jour, nous suivons et surveillons plus de 250 000 applications, et nous sommes capables de prendre en charge plus de 5000 nouvelles applications par jour« , confie ainsi l’intéressé.

Silicon.fr évoque à cet égard une sécurisation accrue des terminaux, mais aussi des données, désormais sujettes à des attaques ciblées qui peuvent déboucher sur une éventuelle usurpation d’identité.

En outre, cette prééminence du cloud et sa centralisation embrasse tout particulièrement la problématique de la consumérisation et le morcellement consécutif des parcs informatiques.

Sur ce même modèle, Kaspersky Labs, McAfee et Symantec (Norton) ont opté pour une diffusion similaire des signatures de virus, en guise de complément aux mises à jour traditionnelles.

Fin 2012, Google Play pourrait compter dans ses rangs quelque 120 000 malwares et tutoyer les 20 milliards de téléchargements, alors que l’OS Android enregistre, au dernier pointage, plus de 850 000 activations par jour.

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