Très haut débit : comment irriguer la France ?

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Le premier ministre François Fillon a présenté le plan gouvernemental pour l’Internet très haut débit fixe (fibre) et mobile (4G). Sans oublier les exclus du haut débit.

Cap vers le très haut débit. Lundi, François Fillon a présenté en quelque sorte ses voeux 2010 adressés au monde numérique avec le programme sur le très haut débit et l’économie numérique.

L’année 2010 démarre plutôt bien avec l’enveloppe consacrée aux infrastructures (fibre optique) et aux services IT dans le cadre du grand emprunt national.

« Deux milliards d’euros seront consacrés au déploiement des réseaux à très haut débit. Et 2,5 milliards pour soutenir les usages, les services et les contenus innovants », a rappelé le Premier ministre dans son discours, plutôt fier du parcours déjà accompli.

« Pour accéder à ce statut de puissance numérique, nous avons des atouts considérables. D’abord grâce au dégroupage, les Français disposent d’une offre haut débit foisonnante et à des conditions tarifaires que nous envient la plupart des pays du monde ». Il rappelle également les différentes initiatives prises pour rendre le secteur IT plus dynamique et développer la R&D en France : plan France Numérique 2012, Crédit Impôt Recherche, fusion OSEO – Agence de l’innovation industrielle, pôles de compétitivité, réforme des universités…

Mais il pointe aussitôt les lacunes. « Dans le numérique, nous investissons deux fois moins que les autres pays avancés de l’OCDE », a déclaré François Fillon. « Et ce sous-investissement a des conséquences économiques : il explique pour une très large part notre écart de croissance avec les Etats-Unis depuis 2000. Et il a des conséquences sociales : on peut considérer que par ce sous-investissement, on s’est privé d’un potentiel d’environ 300 000 emplois ».

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