Twitter intéresserait aussi Salesforce

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Twitter s’est envolé en Bourse après des rumeurs sur une « manifestation d’intérêt » de la part de plusieurs groupes dont Salesforce.

L’envolée boursière du jour dans le secteur high-tech est à mettre à l’actif de Twitter : + 20 % depuis l’ouverture des échanges ce vendredi sur le NYSE.

L’événement déclencheur ? Une nouvelle rumeur de rachat.

D’après CNBC (confer la vidéo ci-dessous), la société Internet dirigée par Jack Dorsey a reçu des « manifestations d’intérêt » de la part de plusieurs groupes, dont Google et Salesforce. Une offre formelle pourrait suivre « de manière imminente ».

TechCrunch ajoute Verizon et Microsoft sur la liste des candidats à une acquisition.

Plusieurs médias américains s’accordent sur la volonté du conseil d’administration de céder Twitter. L’annonce d’un deal avant la fin de l’année n’est pas exclue.

Au cours actuel, la plate-forme de microblogging affiche une capitalisation avoisinant les 16 milliards de dollars.

Google, qu’on pressent de longue date sur la piste Twitter, dispose d’une trésorerie largement suffisante (78 milliards de dollars en tenant compte des titres négociables) pour couvrir un éventuel rachat.

Il n’en va pas de même pour Salesforce, dont le compteur affiche environ 3,3 milliards de dollars au 31 juillet 2016 : il lui faudrait emprunter ou négocier un échange d’actions.

Pour autant, l’éditeur américain semble avoir les idées claires sur la manière dont il s’approprierait Twitter. C’est tout du moins ce que suggère un tweet de Vala Afshar. L’évangéliste Salesforce entrevoit des pistes dans l’acquisition de compétences, la veille, la diffusion du savoir et la curation, par la mise en avant des influenceurs.

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Du côté de Google, l’intégration est plus évidente au vu de l’échec de Google+ dans l’univers des réseaux sociaux et de la montée en puissance de Facebook, qui grignote du terrain dans la publicité digitale.

Salesforce pourrait aussi exploiter massivement les données de Twitter avec sa plate-forme d’intelligence artificielle Einstein, récemment officialisée.

Twitter fait régulièrement l’objet de spéculations plus ou moins réalistes. La dernière en date remonte à la mi-août : une rumeur insistante avait déferlé sur les réseaux sociaux, faisant état de la fermeture du service en 2017.

Quelques jours plus tôt, il était question d’une association entre l’ex-CEO de Microsoft Steve Ballmer et le prince saoudien Al-Walid bin Talal – détenteurs à eux deux d’environ 9 % du capital de Twitter – pour prendre le contrôle de la société.

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