Uber forcé de reculer sur le co-voiturage en Allemagne

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Une décision du tribunal de Francfort contraint Uber à stopper son activité de co-voiturage (UberPop) en Allemagne. Les infractions constatées seront sévèrement réprimandées.

Uber ne peut plus exercer son activité de co-voiturage UberPop en Allemagne.

La décision du tribunal de Francfort est une première dans le pays (et dans le monde). Elle est assortie de lourdes menaces de sanction en cas de nouvelles infractions constatées selon Le Figaro : amende de 250 000 euros, mesures privatives de liberté pour les responsables locaux d’Uber et  résiliation des contrats d’assurance des particuliers qui tenteraient de passer outre l’interdiction judiciaire pour s’improviser chauffeur.

La décision en référé du tribunal régional de Francfort a une portée nationale alors que d’autres contentieux sont en cours d’examen dans d’autres villes comme Hambourg et Berlin.

Précisons le périmètre de la condamnation : seule l’application mobile de covoiturage UberPop est concernée par l’interdiction. La société Internet californienne peut donc poursuivre ses activités avec son service traditionnel UberBlack (service de limousine avec chauffeurs professionnels sous un angle VTC).

Uber devrait contester cette décision en Allemagne, qui pénalise en partie son business. Rappelons que le service mobile pour rapprocher chauffeur et passager, fondé en 2009 par Travis Kalanick et largement soutenu par Google, est désormais présent dans 42 pays. Sur son marché domestique (USA), il couvre 100 villes.

Mais les frictions persistent avec les compagnies traditionnelles de taxis et les chauffeurs indépendants, percevant les activités d’Uber comme une forme de concurrence déloyale. C’est notamment le cas en France et en Belgique.

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