Uber est tout près d’ouvrir jusqu’à 20 % de son capital à SoftBank

Apps mobilesEntrepriseLevées de fondsMobilité
uber-softbank-huffington

Membre du conseil d’administration d’Uber, Arianna Huffington affirme que SoftBank est tout proche d’un accord pour prendre jusqu’à 20 % du capital.

SoftBank actionnaire d’Uber ? C’est pour bientôt, selon Arianna Huffington.

Intervenue ce lundi dans le cadre de la conférence D.Live du Wall Street Journal (cf. vidéo ci-dessous), la femme d’affaires gréco-américaine a affirmé qu’il n’était « très probablement » plus qu’une question de jours avant la finalisation du deal.

Le conseil d’administration, auquel elle siège depuis le printemps 2016*, a approuvé à l’unanimité un investissement du conglomérat japonais.

L’opération consistera pour partie en l’émission d’actions nouvelles, sur la base d’une valorisation autour de 70 milliards de dollars. SoftBank rachètera aussi des participations… pour un prix non encore arrêté.

Le groupe de Masayoshi Son, qui a déjà mis ses billes dans plusieurs concurrents d’Uber, récupérerait entre 14 et 20 % du capital, moyennant un ticket qui pourrait atteindre les 10 milliards de dollars.

En toile de fond, une introduction en Bourse, visée à l’horizon 2019.

Une démarche de réduction des coûts a été enclenchée dans cette optique, sous la houlette du nouveau CEO Dara Khosrowshahi, qu’Arianna Huffington compare volontiers à l’empereur romain Marc Aurèle pour son « imperturbabilité ».

Présent dans 66 pays, Uber n’est pas encore rentable (on parle d’au moins 2,8 milliards de dollars perdus en 2016).

D’après Arianna Huffington, la culture de l’entreprise n’y est pas étrangère : axée sur la croissance « aux dépens d’autres éléments » et « source de burn-out », elle a eu des conséquences sur l’activité d’Uber autant que sur son image.

* Arianna Huffington avait rejoint le board d’Uber parallèlement à Yasir Al Rumayyan, codirecteur du fonds souverain d’Arabie saoudite. Lequel avait emmené un tour de table de 3,5 milliards de dollars dans le cadre du plan de croissance « Vision 2030 » voué à diversifier l’économie du pays au-delà du pétrole.

Crédit photo : Wall Street Journal

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur