Ultrabooks : Asus ne se voit plus en haut de l’affiche

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Asus pourrait bientôt commercialiser entre 5 et 7 modèles d’ultrabooks. A 799 dollars, le modèle d’entrée de gamme serait moins onéreux qu’un MacBook Air. Mais le Financial Times évoque plusieurs problèmes de production.

Initialement pressentis pour représenter, d’ici 2012, 40% du marché des ordinateurs portables, les premiers ultrabooks d’Asus pourraient bien louper le coche, malgré un modèle d’entrée de gamme proposé à 200 dollars de moins que son concurrent, le MacBook Air.

Si l’on en croit les indiscrétions rapportées par le Financial Times, l’heure du dilemme a en effet sonné pour Asus.

Le constructeur coréen se verrait vraisemblablement contraint de composer avec des imprévus de dernière minute. Entre autres, des retards de production et des désagréments matériels.

En mai dernier, en la présence de Sean Maloney, président de la branche chinoise d’Intel, Asus avait pourtant intronisé en grande pompe sa machine dite « révolutionnaire ».

Les ultrabooks, ces ordinateurs portables de dernière génération, se présentent comme des solutions hybrides, à cheval entre netbooks et laptops.

Ils embarquent des composants plus puissants que ceux dont sont équipés les ultraportables conventionnels, mais une miniaturisation poussée à l’extrême permet de réduire considérablement le gabarit du châssis.

Pour autant, la prudence est de mise dans le camp du CEO Jerry Shen. Ce dernier émet une sérieuse réserve quant à la barre fatidique des 40% des parts de marché, qui « ne devrait pas être atteinte avant 2013, au bas mot« .

En cause, des insuffisances dans la chaîne de production : pas plus de 200 000 ultrabooks produits chaque mois, pour 1 million d’ordinateurs portables actuellement vendus dans le même laps de temps.

Aussi, la maison Asus se contenterait volontiers d’une moindre part du gâteau. D’autant plus que Jerry Shen évoque une contrariété matérielle.

« Le processeur de nos ultrabooks déploie tant de puissance qu’il dégage une chaleur intense qui à l’heure actuelle pose des problèmes« , admet-il.

Alors qu’Intel prévoit une imminente baisse des tarifs jusqu’à l’hypothétique somme de 300 dollars, il n’est pas sûr qu’Asus puisse suivre la cadence.

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