UMTS : les modalités du deuxième tour sont fixées

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Le gouvernement vient de publier au Journal Officiel les modalités et les conditions d’attribution des deux licences UMTS encore disponibles en France. Outre le prix à payer, le texte fixe par ailleurs les taux de couverture voix et données que devront atteindre les opérateurs dans un délai fixé.

Le cahier des charges fixant les modalités et les conditions d’attribution des deux dernières licences UMTS encore disponibles en France a été publié samedi 29 décembre dans un avis au Journal Officiel (JO). Le journal rappelle les dernières nouveautés apportées par le gouvernement afin de séduire les éventuels candidats.

L’avis prévoit ainsi que les autorisations délivrées aux opérateurs ont une durée de vingt ans renouvelable et précise les degrés de couverture requis. Ainsi, les opérateurs devront avoir couvert 25 % de la population française pour le service voix et 20 % pour les données deux ans après l’attribution des licences. L’objectif sera porté respectivement à 80 % et 60 % de la population dans les huit ans à venir. Même la qualité de services est assurée, puisque les opérateurs devront s’engager à garantir 90 % de réussite de connexion dès le premier appel sur un réseau UMTS.

Le texte fixe le prix d’une licence UMTS à 619,2 millions d’euros versée « le 30 septembre de l’année de délivrance de la licence, ou lors de cette délivrance si celle-ci intervient postérieurement au 30 septembre », à laquelle s’ajoute une taxe de 1 % « du chiffre d’affaires réalisé au titre de l’utilisation des fréquences UMTS ».

Des candidats plutôt frileux

Les candidats à une licence de téléphonie mobile de 3e génération ont jusqu’au 16 mai pour constituer un dossier, soit un peu plus de quatre mois. Un délai qui ne semble pas de trop vu la timidité des opérateurs à prendre le virage de l’UMTS, et ce malgré les initiatives du gouvernement telle l’incitation à la mutualisation des coûts de construction. Le troisième acteur du GSM français, Bouygues Telecom, ne s’est toujours pas prononcé sur sa participation ou non au deuxième tour. Pour les autres candidats, rien n’a filtré non plus et malgré l’optimisme affiché avant les fêtes par le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, le doute reste de mise, d’autant que les opérateurs « sérieux » connaissent quelques problèmes de trésorerie.