Un avenir radieux pour les données « sans fil »
Même si des limitations techniques ou commerciales réduisent encore le recours au transfert de données depuis les réseaux sans fil, ce secteur devrait progresser rapidement pour atteindre 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires d’ici quatre ans.
L’année dernier, aucune technologie n’aura dépassé le nombre d’acquisitions et de dépenses en investissement réalisés par les réseaux sans fil. Selon une étude PriceWaterhouseCoopers, 85 jeunes sociétés américaines spécialisées dans les technologies sans fil ont reçu en 1998 plus de 770 millions de dollars d’aides. Toutefois, les analystes considèrent que les utilisateurs ne pourront pas compter sur le « sans fil » avant un moment, en raison de problèmes liés à des limitations technologiques et à un manque d’enthousiasme de la part des entreprises pour cette technologie. Au niveau mondial, trois millions de personnes devraient souscrire à des services de données sans fil cette année, selon le cabinet Dataquest. Le nombre d’abonnés devrait passer à 36 millions d’utilisateurs en 2003, pour un marché qui atteindra alors 3 milliards de dollars. Naqi Jaffrey, consultant pour Dataquest, indique que l’adoption des systèmes sans fil a été retardée aux Etats-Unis par l’existence d’une multitude de technologies propriétaires, déployées dans différentes bandes de fréquences. Le futur proche s’annonce toutefois plus harmonieux. Le géant des réseaux Cisco et du cellulaire Motorola vont investir 1 milliard de dollars dans les cinq ans à venir pour développer des standards de transmission de données, de voix et de vidéo Internet sur les appareils sans fil. Enfin, neuf fabricants et opérateurs (dont British Telecom, AT&T, Ericsson, Lucent, Nokia, Nortel, Telenor et Telecom Italia Mobile) se sont réunis au sein du consortium 3G.IP pour définir un standard IP adapté aux appareils de téléphonie mobile de troisième génération. Des spécifications devraient être proposées dans le courant de l’été.
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