Un bouton « Je n’aime pas » sur Facebook : Marc Zuckerberg reste perplexe

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Lors d’une récente session questions-réponses avec le public, le CEO de Facebook a laissé planer le doute sur l’implémentation d’un bouton dédié « Je n’aime pas ».

Verra-t-on un jour un bouton « Je n’aime pas » sur Facebook ?

Lors de la deuxième session questions-réponses organisée dans le complexe californien du groupe Internet, Mark Zuckerberg a laissé planer le doute. « Nous y pensons », a-t-il déclaré en guise d’esquisse de réponse. « C’est une question intéressante », suggère-t-il. Pas si évidente à trancher.

Si le bouton « J’aime » (I like) permet d’exprimer et de partager clairement un avis positif avec emphase, le bouton contraire « Je n’aime pas » (« I dislike ») serait susceptible de prêter à confusion.

Comment interpréter ce point de vue négatif tranchant via un simple bouton repoussoir ou défouloir ? « Le fait de dire simplement que c’est bien ou mauvais, je ne pense pas que cela apporte de la valeur sur le réseau social », estime Mark Zuckerberg.

L’exercice a ses limites : quand les gens partagent des moments tristes dans leurs vies ou rapportent des moments pénibles dans leur vie, cela peut paraître paradoxal d’avoir recours au bouton « J’aime » pour exprimer son empathie.

Le CEO – cofondateur de Facebook pencherait donc vers un rejet de ce bouton « Je n’aime pas ». Sans clairement émettre un avis ferme. Mais Mark Zuckerberg laisse la porte ouverte à des fonctions qui permettraient de diffuser des expressions nuancées (surprise, rire…) simplement et à grande échelle.

Cela existe déjà avec les batteries d’émoticônes qui servent à affiner ses impressions ou les autocollants à intégrer dans les commentaires sur le réseau social (par ailleurs jugés envahissants selon Gizmodo.fr). Depuis fin 2013, il existe aussi un sticker « Dislike » avec un pouce en bas pour exprimer son rejet.

Bref, Facebook peut prendre son temps pour réfléchir à l’intégration d’un bouton « Je n’aime pas » vraiment intelligent et constructif. Il n’y a rien d’urgent, sauf si le réseau social tient à développer la dimension « d’engagement » avec du buzz négatif.*

(Vidéo via TheHuffingtonPost)

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