Un étudiant hacker a vagabondé dans les serveurs Facebook

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Au Royaume-Uni, un étudiant plutôt doué en hacking s’est infiltré dans les coulisses de Facebook. La justice lui interdit l’usage d’un PC ou d’un smartphone jusqu’au procès.

Glenn Steven Mangham, âgé de 25 ans, aurait pénétré illégalement plusieurs serveurs de Facebook entre le 27 avril et le 9 mai 2011.

Selon eWeekEurope citant les sources du Daily Telegraph, le jeune hacker s’est finalement fait arrêter en juin par la Metropolitan Police’s Central e-Crime Unit.

L’étudiant yorkais était entendu par un juge londonien hier (18 août).

Il est maintenant accusé d’accès illégal à un système informatique et d’avoir perturbé son activité.

La justice interdit à l’auteur présumé du délit de s’approcher d’un ordinateur ou d’un smartphone jusqu’à son procès.

Pour entamer son « vagabondage dans le piratage » de Facebook, il aurait commencé par s’attaquer au « puzzle server » de la plate-forme.

Ironie de l’histoire : ce type de serveur héberge justement des tests et des jeux permettant aux développeurs de mesurer leurs talents.

Pour contourner les sécurités du réseau social, la police affirme que Glenn Steven Mangham a fait preuve « d’une expertise technique considérable » .

L’étudiant aurait ensuite poursuivi ses méfaits en essayant de pénétrer le serveur « mailman », utilisé pour la gestion de la messagerie interne de l’entreprise.

Et une semaine plus tard, il a utilisé un logiciel pour « pénétrer dans le serveur Phabricator de Facebook« , qui héberge des outils facilitant la création d’applications.

Le pirate aurait « créé, adapté, fourni ou offert de fournir » ce logiciel d’intrusion, ce qui rajoute une accusation à son encontre.

Néanmoins, selon Facebook, aucune donnée utilisateur n’a été perdue pendant ces visites furtives.

« Nous avons travaillé avec Scotland Yard et le FBI, car nous considérons toute tentative de piratage de nos systèmes internes comme très sérieuse« , commente un porte-parole du réseau social.

Notons que les jeunes (et moins jeunes) hackers qui souhaitent se frotter aux mesures de sécurité de Facebook ont toute latitude de le faire depuis une mise à jour de la « politique de révélation des failles » survenue fin 2010.

A condition bien sûr de révéler immédiatement les failles découvertes à Facebook, de ne voler aucune information et de ne rien endommager.

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