Un film doit être exploité en VOD six mois après sa sortie ciné, estime l’AFA

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L’Association des FAI a répondu aux propositions des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel pour favoriser une offre légale de films.

Pour une exploitation assouplie de la VOD

Autres points d’achoppement : le support de diffusion de la VOD et son mode de facturation. Dans l’esprit des acteurs du monde du cinéma et de l’audiovisuel, la VOD ne pourrait s’épanouir qu’à travers un téléviseur. Une vision un peu limitée, estime l’AFA qui veut étendre la fenêtre d’exploitation des films à la demande à travers l’écran de l’ordinateur comme le fait Netciné.fr, un service VOD racheté mi-2004 par le groupe Canal Plus.

Selon les professionnels de l’image, un service VOD devrait être faire uniquement l’objet d’une facturation à la carte. Là encore, l’AFA estime qu’il est nécessaire d’élargir la palette de règlements comme des offres d’abonnements ou des packs de crédits de films à consommer.

Les FAI refusent l’équation « haut débit = risques de piratages »

Certains volets de la « riposte graduée » mise en avant par la plateforme commune d’actions dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel inquiètent les FAI. En particulier le fait de lier la notion de haut débit avec les risques d’atteintes aux droits de propriété intellectuelle des ayants droit.

Dans leurs propositions, les groupes cinématographiques et audiovisuels proposent de diminuer le débit des accès des utilisateurs en cas d’infractions constatées pour piratage. « Une telle demande, particulièrement floue, laisse entendre qu’une technologie pourraît entraîner un dommage. Cela revient à nier que la technoogie par elle-même n’est ni positive, ni négative contrairement aux usages que l’on peut en faire. », commente l’AFA.

Quant à l’idée de mettre en place un observatoire des échanges de contenus sur Internet, les FAI refusent d’en supporter le financement. « Les fournisseurs de services de communication électronique n’ont jamais formulé de demande de création de tel organisme », précise le document de référence présenté comme « un point de départ » à une discussion entre FAI et producteurs de ciném


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