Un spammeur américain risque au moins deux ans de prison

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L’homme, qui encourait une condamnation à dix ans de prison, est parvenu à négocier sa peine avec le tribunal.

Un spammeur américain a conclu un accord avec un tribunal qui pourrait l’amener à passer au moins deux années derrière les barreaux. Daniel Lin, résidant à Détroit, avait été attaqué en justice, avec trois autres personnes, pour avoir envoyé des millions d’e-mails en avril 2005 à partir d’ordinateurs piratés appartenant à Ford Motor Company, Amoco, Unisys, l’US Army Information Centre et l’Administrative Office of US Courts.

Les spams envoyés proposaient des programmes bidons de régime, des produits de phytothérapie ainsi que des médicaments, importés illégalement, pour les troubles de l’érection. Daniel Lin encourait une peine de dix ans de prison pour les envois de spams et jusqu’à dix ans supplémentaires pour une autre affaire, sans aucun rapport, de port d’arme à feu. Il est cependant parvenu à négocier sa peine pour la ramener à entre deux ans et 57 mois de prison.

Un véritable fléau pour les utilisateurs

« Les spammeurs inondent l’Internet de messages non sollicités, compliquant ainsi la vie de tous les détenteurs d’adresse e-mail et revendant des marchandises contrefaites aux moins attentifs », a déclaré Graham Cluley, consultant en technologies pour la firme Sophos. « De plus, ils n’hésitent pas à exploiter les ordinateurs de personnes et d’entreprises innocentes afin d’acheminer leurs spams vers les PC des utilisateurs. »

« Les produits de régime sont juste une des marchandises proposées par les spammeurs, mais de nombreux utilisateurs d’ordinateurs aimeraient probablement voir ces individus mis au pain sec et à l’eau », ironise le consultant. Selon le rapport de la cour, les quatre hommes auraient tiré plus de 100 000 dollars de leurs activités en passant au moins 100 commandes par semaine, pendant cinq mois, pour des patchs de régimes bidons.

(Traduction d’un article de VNUnet.com en date du 12 janvier 2006)