Un super-calculateur à Bull pour les chercheurs sur la fusion nucléaire

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Le Forschungzentrum à Jülich en Allemagne a commandé un nouveau supercalculateur Bull HPC-FF.

Bull apporte sa contribution à la recherche sur la fusion nucléaire. Le fournisseur français de services informatiques pour les entreprises a reçu une commande pour son nouveau supercalculateur Bull HPC-FF (High Performance Computing For Fusion) émanant  du Forschungzentrum à Jülich en Allemagne du nom d’un prestigieux centre de recherche dédié à la santé, l’énergie et l’environnement.

D’une puissance de 100 Téraflops, il est hébergé par une vingtaine d’armoires et inclut 540 serveurs de calcul NovaScale R422 E2 de Bull. Couplé au supercalculateur JuRoPa (Jülich Research on Petaflops Architectures) commandé en 2008, il permettra au centre de recherche allemand d’obtenir une puissance de calcul totale de 300 Téraflops.

Des performances nécessaires pour effectuer des simulations numériques sur la fusion nucléaire. Les chercheurs, qui utiliseront ce super ordinateur, travaillent sur le projet Fusion mené sous la houlette de l’Union européenne et qui réunit les plus grands laboratoires européens dans ce domaine.

« Le supercalculateur de Jülich, dont l’utilisation sera organisée dans le cadre de l’accord de coopération européen EFDA (European Fusion Development Agreement), permettra de progresser sur des questions scientifiques clés et ainsi d’accélérer la recherche sur la fusion nucléaire. Ces nouveaux moyens placeront l’Europe au premier plan scientifique pour le soutien au projet ITER », affirme Jérôme Paméla, Leader de l’EFDA dans un communiqué.

Tous branchés sur la fusion nucléaire

Le projet ITER est une initiative mondiale sur la fusion nucléaire. Hormis l’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon, la Russie, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud y participent. La fusion nucléaire est la source d’énergie et d’électricité du futur.

Le but du jeu pour les chercheurs est de faire fusionner les noyaux des atomes pour qu’ils deviennent plus lourds et dégagent de l’énergie. Cette source d’électricité est pratiquement inépuisable, le procédé ne dégage pas de gaz à effet de serre et les déchets radioactifs seront en taille et en nombre limité. Ils pourront même être réutilisés au bout d’une centaine d’année.