Un superordinateur franchit le cap du pétaflop

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L’ordinateur militaire Roadrunner bat le Blue Gene/L d’IBM au record de vitesse.

Un superordinateur militaire américain a franchi la barre du pétaflop en effectuant un million de milliards de calculs par seconde. La machine baptisée ‘Roadrunner’ a été mise au point au Los Alamos National Laboratory et utilise des puces AMD Opteron et les processeurs Cell que l’on trouve dans les consoles de jeux vidéos PlayStation. Elle sera utilisée pour modéliser des systèmes climatiques avant d’être classée par l’armée pour simuler des explosions nucléaires.

« Nous remplaçons nos superordinateurs haute performance tous les quatre ou cinq ans », précise Andy White, responsable du développement des superordinateurs à Los Alamos. « Ils deviennent rapidement obsolètes en termes de rapidité et les coûts de maintenance et taux de panne deviennent trop élevés. »

Selon Andy White, l’utilisation de deux types de puces représente une révolution dans le domaine des superordinateurs. ‘Roadrunner’ utilise moins de 20  000 puces tandis que le deuxième ordinateur le plus rapide, le Blue Gene/L d’IBM, en utilise plus de 200 000 pour une vitesse divisée par deux.

La machine de Los Alamos utilise 7 000 processeurs Opteron multi-coeurs et analyse les données sur 12 960 processeurs Cell améliorés grâce à quelque 90 kilomètres de câbles en fibre optique. Avec une consommation de trois mégawatts d’énergie, le système consomme suffisamment de courant pour couvrir les besoins en électricité de 1000 foyers.

Un superordinateur militaire américain a franchi la barre du pétaflop en effectuant un million de milliards de calculs par seconde. La machine baptisée ‘Roadrunner’ a été mise au point au Los Alamos National Laboratory et utilise des puces AMD Opteron et les processeurs Cell que l’on trouve dans les consoles de jeux vidéos PlayStation. Elle sera utilisée pour modéliser des systèmes climatiques avant d’être classée par l’armée pour simuler des explosions nucléaires.

« Nous remplaçons nos superordinateurs haute performance tous les quatre ou cinq ans », précise Andy White, responsable du développement des superordinateurs à Los Alamos. « Ils deviennent rapidement obsolètes en termes de rapidité et les coûts de maintenance et taux de panne deviennent trop élevés. »

Selon Andy White, l’utilisation de deux types de puces représente une révolution dans le domaine des superordinateurs. ‘Roadrunner’ utilise moins de 20  000 puces tandis que le deuxième ordinateur le plus rapide, le Blue Gene/L d’IBM, en utilise plus de 200 000 pour une vitesse divisée par deux.

La machine de Los Alamos utilise 7 000 processeurs Opteron multi-coeurs et analyse les données sur 12 960 processeurs Cell améliorés grâce à quelque 90 kilomètres de câbles en fibre optique. Avec une consommation de trois mégawatts d’énergie, le système consomme suffisamment de courant pour couvrir les besoins en électricité de 1000 foyers.