Verdiem cherche à réduire la facture énergétique liée aux parcs d’ordinateurs

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Dans une approche « green IT », la start-up, distinguée par Microsoft, vise les quelque 250 millions de PC installés aux Etats-Unis.

Aux Etats-Unis, les centres de données informatiques représentent l’équivalent de la surface de 6000 terrains de football. Leur effet polluant est maintenant largement reconnu par l’industrie qui se mobilise pour améliorer l’efficience de ces parcs informatiques.

La start-up américaine Vierdem a perçu un marché dans la lignée de la vague « green IT » : l’optimisation d’énergie des ordinateurs. En partant d’un constat : un PC allumé n’est utilisé qu’un tiers de son temps, selon des statistiques fournis par le département de l’énergie des Etats-Unis (United States Department of Energy, DOE).

Et selon des études récentes, 40% du CO2 émis par le secteur des technologies et des télécommunications proviennent des PC. Les parcs de serveurs informatiques sont, eux, responsables d’un quart des émissions du secteur IT, bien que cette proportion augmente rapidement.

Facture d’électricité réduite jusqu’à 50%

Fondée en 2001 à Seattle, Verdiem, qui affiche un credo « Power management fot PC networks », développe des logiciels qui, selon les préférences de l’administrateur, mettent un PC inutilisé en veille ou à l’arrêt. Selon le PDG de Verdiem Kevin Kluster, la facture électrique peut être réduite jusqu’à 50%.

En fonction des options choisies, les économies sont comprises entre 25 et 95 dollars (16 et 60 euros) par an pour chaque ordinateur. Elles permettent de rembourser le coût du logiciel Verdiem en 18 mois, voire moins en fonction des aides financières apportées par les différents Etats.

La start-up compte aujourd’hui plus de 180 clients : prioritairement des grandes entreprises, et à terme aux PME puis aux particuliers. La start-up, qui opère également en Grande-Bretagne, a remporté le 17 juin le prix ISV/Software Solutions – Innovation Partner, décerné par Microsoft.