Veropedia : Wikipedia continue de faire des petits

Mobilité

Après Larry Sanger, un autre responsable de Wikipedia sort de la fondation pour créer un service concurrent : Veropedia.

La Wikimedia Foundation n’est pas responsable des contenus produits par les contributeurs de son encyclopédie participative en ligne, a jugé la semaine dernière le Tribunal de grande instance de Paris. Elle n’en a pas non plus la propriété puisque ces contenus sont publiés sous licence de documentation libre GFDL (GNU Free Documentation License) et peuvent donc être redistribués par d’autres à condition que certaines conditions fixées par la licence soient respectées.

Une liberté de créer des « forks » (à l’instar de ce qui se passe dans le domaine des logiciels libres) dont usent désormais deux de ses anciens dirigeants, qui ont claqué la porte en 2002 et en 2007 et ont lancé des encyclopédies concurrentes. La première, Citizendium, a vu le jour en mars 2007, à l’initiative de Larry Sanger, co-fondateur de Wikimedia avec Jimmy Wales. Une seconde, dénommée Veropedia, est apparue le mois dernier sous la houlette de Danny Wool, qui a lui participé pendant six ans à l’aventure Wikipedia et était coordinateur pour les demandes de subvention avant de démissionner en mars 2007. Il a été rejoint par Terry Foote, un autre ex-Wikipédien.

Contenu vérifié

Point commun avec Citizendium : Veropedia, dont le nom signifie apparemment « vérifier » en latin, ambitionne de corriger les erreurs et les éventuelles manipulations sur les contenus de Wikipedia. A la différence de Citizendium toutefois (qui a, depuis sa création, renoncé à exploiter les contenus de Wikipedia ), Veropedia réunira des experts qui feront le tri dans les contenus des Wikipédiens. L’objectif affiché étant de « sélectionner le meilleur du contenu de Wikipédia, d’en combler les lacunes éventuelles, de le vérifier et de le sauvegarder pour le futur ».

L’initiative se veut complémentaire de Wikipedia, en mettant en exergue les contributions de Wikipédiens qui ont été « vérofiées » ou « verofied ». Mais elle n’est pas sans rappeler les efforts déployés actuellement au sein de la fondation Wikimedia pour essayer de trier le bon grain de l’ivraie et de redorer le blason de l’encyclopédie, actuellement en butte à de multiples critiques.

(Article corrigé le 8/10/2007 : Danny Wool était « coordinateur pour les demandes de subvention » et non membre du conseil d’administration comme indiqué précédemment)