Vers la fusion des méthodes antispam

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Aux Etats-Unis, un nouveau groupe de travail a été créé dont l’objectif est de veiller à réduire le volume de spam dans le monde. Le groupe de travail entend combiner plusieurs méthodes antispam actuellement utilisées.

Une étude a récemment démontré que le spam – l’envoi non désiré de courriels commerciaux – constitue l’une des principales menaces pour l’avenir de l’e-mail en tant que moyen de communication. Quasiment la moitié des messages échangés dans le monde sont des spams.

La nouvelle méthode qui est actuellement à l’étude aux Etats-Unis vise en premier lieu l’identification de l’expéditeur. Il est en effet actuellement souvent impossible de déterminer l’origine de ce genre de publipostage de masse, du fait que l’on utilise le protocole SMTP. Aujourd’hui déjà, plusieurs méthodes ont été mises au point, destinées à identifier l’expéditeur. Le hic, c’est que ces méthodes ne sont pas compatibles entre elles. On recherche donc pour l’instant la façon de combiner toutes ces techniques.

L’un des gros problèmes en matière d’identification est le fait que les pirates utilisent fréquemment des serveurs d’e-mails tiers sur lesquels ils ont installé leur propre code. Il en résulte que ce sont souvent des innocents qui sont tenus pour responsables de l’envoi des spam.

Précautions d’usage

Il faudra certainement encore quelques années avant qu’une nouvelle norme antispam entre en vigueur. Voilà pourquoi chaque entreprise est invitée à prévoir les filtres nécessaires sur son serveur d’e-mails. En même temps, il convient de veiller à ce que tous les correctifs des bogues de sécurité soient installés sur le serveur de courrier.