Vidéo : Axel Dauchez (Deezer) : « Maintenir un trait d’union entre les utilisateurs gratuits et premium »

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Deezer bride son offre gratuite et pousse le premium. Le président de la plate-forme de musique en streaming avait déjà expliqué ses ambitions lors du récent Forum e-G8.

Après avoir passé un accord stratégique avec Orange, Deezer veut accélérer la conversion des utilisateurs du service gratuit vers des offres payantes.

Un chemin similaire suivi par son concurrent européen Spotify.

L’évolution du « Deezer en premium » s’accompagne d’une nouvelle version du site.

Celle-ci accorde une grande place au HTML 5, aux liens avec les réseaux sociaux (Facebook en particulier) et à la dimension de personnalisation (12 genres musicaux, 30 000 radios personnalisables).

Concrètement, la plate-forme de musique en streaming, qui affiche 1,2 million d’abonnés à son offre « premium » payante (20 millions de membres en tout), va désormais limiter l’écoute gratuite à cinq heures par mois.

Deezer tente d’accompagner les internautes vers les offres d’abonnement (à partir de 4,99 euros par mois). En évitant que le lien se casse…Mais la fidélité est fragile lorsqu’on touche au gratuit.

A l’occasion du Forum e-G8 (24-25 mai) organisé à Paris, nous avions rencontré Axel Dauchez, Président de Deezer. Il exprimait déjà une vision sur la manière de développer le premium.

Le patron de Deezer en a également profité pour faire le point sur les activités de la plate-forme : résultats financiers (volume d’affaires, rentabilité), les relations avec les majors et l’expansion internationale.

Pour découvrir l’interview vidéo, cliquez sur le centre du lecteur média.

Adami : la stratégie de Deezer correspond à une « licence globale privative »
En attendant la réaction des membres de Deezer, l’Adami, qui gère les droits des artistes-interprètes, a déjà fait savoir que cette stratégie de Deezer « aura pour conséquence l’avènement d’une licence globale ‘privative’ contrôlée par les producteurs phonographiques ». Elle appelle à la mise en place « d’une gestion collective des droits musicaux sur Internet (…), seul moyen de partager équitablement la valeur du nouveau modèle économique de la musique et de garantir une réelle diversité, artistique et économique. »

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