Vie privée : le patron de Facebook fait profil bas

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Dans une tribune publiée dans le Washington Post, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, admet avoir été « trop vite » dans l’évolution des paramètres de gestion des données privées de ses membres.

Régulièrement pointé du doigt par ses utilisateurs, des élus ou des associations de consommateurs pour la gestion de plus en plus compliquée et opaque des paramètres de protection des données personnelles de ses membres, Facebook se retrouve au pied du mur.

Face à ces récriminations, Mark Zuckerberg, le fondateur et dirigeant de Facebook, a décidé de s’expliquer publiquement en publiant une tribune dans le journal américain The Washington Post.

Afin de ne pas s’attirer les foudres de ses 400 millions de membres, Mark Zuckerberg fait profil bas et présente ses excuses. « […] nous évoluons le plus rapidement possible pour répondre aux besoins de cette communauté Facebook avec de nouvelles façons de rester connecter au Web social et entre nous. Parfois, nous allons trop vite[…] », explique-t-il.

Le fondateur de Facebook revient sur la rapide évolution, pas toujours compréhensible, qu’a subi le site communautaire en matière de gestion des paramètres des données personnelles de ses utilisateurs.

« Notre intention était de vous apporter beaucoup de contrôles granulaires ; mais ce ne n’est peut-être pas ce que vous attendiez. Nous avons simplement manqué notre but ».

Facebook de plus en plus vertement critiqué

Depuis janvier dernier, Facebook se retrouve sous le feu des projecteurs : le réseau social américain a en effet « évolué » en début d’année en proposant à ses membres de nouveaux paramètres de gestion des données privées.

Le réseau social propose ainsi à ses membres toute une série de filtres permettant de définir, au cas par cas, des règles d’accès pour chaque élément de son profil. Facebook laisse alors le choix aux internautes de conserver leurs paramètres initiaux ou alors de les faire évoluer suivant les nouvelles règles prônées.

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