Virtualisation : Virtual Iron tombe dans l’escarcelle d’Oracle

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La firme de Larry Ellison moissonne : après Sun, Oracle se penche sur le domaine en vogue de la virtualisation, en mettant la main sur une start-up performante, Virtual Iron.

Oracle continue sa politique de croissance externe et confirme les rumeurs qui couraient : après le rachat de Sun Microsystems fin avril, il vient de mettre la main sur Virtual Iron, une start-up américaine qui fournit des solutions de virtualisation pour les petites et moyennes entreprises. Elle compte aujourd’hui environ 2 000 clients, essentiellement des organisations amériacines. Le montant de cette transaction n’a pas encore été dévoilé, mais ce rachat devrait être finalisé dans le courant de l’été, selon Oracle.

Même si Virtual Iron n’a pas fait beaucoup parlé de lui, ses offres de virtualisation efficaces n’ont pas échappé à la firme de Larry Ellison : la jeune pousse américaine se classe au cinquième rang des éditeurs dans ce domaine, derrière VMware, Xen, Microsoft et Red Hat.

La concrétisation de ce rachat devrait permettre à Oracle d’enrichir de nouvelles fonctionnalités sa propre plate-forme de virtualisation, Oracle Virtual Manager (OVM), lancée en 2008 et basée sur l’hyperviseur open source de Xen. L’acquisition de Virtual Iron devrait aussi permettre à Oracle, en cas d’échec de sa propre technologie OVM, de proposer de nouvelles gammes et un ensemble de solutions de virtualisation estampillées Virtual Iron, davantage spécialisé que l’éditeur américain dans ce domaine.