VMware Workstation 11 : de la souplesse dans la virtualisation

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Une nouvelle version du logiciel de virtualisation VMware Workstation fait son entrée. Tour d’horizon des nouveautés… dont la fin du support des processeurs 32 bits.

Prise en charge des écrans haute résolution, support de l’extension de micro-architecture Intel Haswell, flexibilité accrue dans l’allocation de certaines ressources aux machines virtuelles, jonctions avec le cloud public : voilà quelques-unes des nouveautés de VMware Workstation 11.

La dernière version du logiciel de virtualisation est disponible au téléchargement, avec un ticket d’entrée fixé à 215 euros TTC par licence pour un support technique de 30 jours. Elle est moins onéreuse dans le cadre d’une mise à jour : à partir de 129 euros pour basculer depuis Workstation 9.x, 10.x ou Player 6 Plus ; 85 euros pour faire la transition depuis Player 7 Pro.

La liste des systèmes d’exploitation pris en charge s’allonge avec Windows 8.1, Windows Server 2012 R2, Ubuntu 14.10, Red Hat Enterprise Linux 7 et CentOS 7. La compatibilité reste assurée avec Windows 7, Windows 8, Windows Server 2008, Windows Server 2012, OpenSUSE et SUSE Linux à partir de la version 11.2, ainsi que Red Hat Enterprise Linux, CentOS et Oracle Linux (mouture 5.8 et ultérieures pour chacun de ces OS).

Parmi les fonctionnalités héritées d’anciennes éditions, on retrouve la création de machines virtuelles restreintes associées à une date d’expiration, la prise en charge de Hyper-V ou encore le support des capteurs intégrés aux tablettes numériques (accéléromètre, gyroscope, boussole, luminosité ambiante…). Le glisser-déposer d’une machine virtuelle de vSphere sur un PC est également reconduit, tout comme la limitation de la bande passante réseau, l’outil de snapshots (conservation de l’état d’une VM à un instant T) et la création de clones liés.

Bénéficiant d’un contrôleur xHCI et d’un pilote NDIS mis à niveau, Workstation 11 améliore les performances « jusqu’à 45 % dans certains cas d’usage » grâce au support, sur les machines en Core i7 « Haswell », des jeux d’instructions AVX2 et du SIMD 256 bits. Chaque machine virtuelle peut désormais être dotée de 2 Go de mémoire vidéo (VRAM), démarrer dans un environnement EFI – à la place du BIOS – et bénéficier d’un raccourci sur le bureau.

Exécutable uniquement sur les processeurs à architecture 64 bits (« physiques » ou dans une VM exécutée sur un système hôte en 32 bits), Workstation 11 permet un affichage en QHD+ (3200 x 1800 pixels) avec OpenGL 2.1 et DirectX 9.0c. L’audio HD 7.1 est géré au même titre que l’USB 3.0 et la connectivité Bluetooth. Comme dans Workstation 10, les capacités maximales de virtualisation sont fixées à 16 CPU, 8 To de stockage disque et 20 réseaux virtuels personnalisés pour les applications n-tier connectées.

L’accès à vCloud Air Support permet de déplacer des machines virtuelles d’un PC vers le cloud public et de les y exécuter ; vSphere offre la même possibilité, mais vers le cloud privé.

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Crédit photo : Sergey Nivens – Shutterstock.com

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