Voiture autonomes : Uber prend la route comme Google

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Uber commence à tester, en situation réelle, ses voitures sans chauffeur développées avec l’université Carnegie-Mellon. Google est aussi sur les rangs.

Uber commence à mettre en situation ses voitures autonomes développées en association avec l’université Carnegie-Mellon.

Un premier prototype a été aperçu aux Etats-Unis, dans la ville de Pittsburgh (Pennsylvanie), où l’entreprise californienne avait ouvert, au mois de février, un laboratoire de recherche : l’Advanced Technology Center.

Dans ces locaux, plusieurs dizaines d’ingénieurs et d’universitaires travaillent à plein temps sur un service de transport de personnes sans chauffeur, avec un objectif : abaisser le prix des courses.

Selon les analystes de Barclay’s, un trajet Uber dans une berline autonome reviendrait six fois moins cher qu’avec un conducteur. La différence serait encore plus importante dans le cas d’un covoiturage.

Le prototype repéré par BizJournals est une Ford Mondeo dotée d’un coffre de toit sans doute truffé de capteurs. Il est officiellement destiné, ainsi que le rappelle une porte-parole d’Uber, à « des projets dans la cartographie, la sécurité et les systèmes autonomes ».

Le potentiel d’économies est substantiel pour la société américaine, qui revendique une communauté de 160 000 chauffeurs à fin 2014.

L’initiative intervient surtout à quelques semaines des premiers tests, sur les routes de Mountain View (Californie), des véhicules autonomes de… Google. L’exploitation commerciale de ces automobiles sans volant ni pédales n’est toutefois pas prévue avant 2020. En attendant, pour rester en conformité avec la législation sur place, un humain montera à bord avec un volant et des pédales amovibles.

Quel tournant prendra la probable concurrence à venir entre Google et Uber, sachant que le premier est présent au capital du second et que l’un de ses hauts dirigeants (en l’occurrence le directeur juridique David Drummond) est au conseil d’administration ?

Autre élément à surveiller : l’impact de cette confrontation sur le marché automobile. A en croire le Boston Consulting Group, un quart des voitures vendues à l’horizon 2035 pourraient être autonomes. Et les ventes globales pourraient baisser de 40 % si le covoiturage continue de se développer.

Crédit photo : everything possible – Shutterstock.com

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