VTC : LeCab vient concurrencer uberPOOL sous pavillon Keolis

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LeCab, dont la SNCF aurait pris le contrôle au printemps via sa filiale Keolis, prépare le lancement d’un service de VTC collectifs apparenté à uberPOOL.

Après les coursiers à vélo en début d’année et plus récemment les « VTC low cost », LeCab prépare une nouvelle déclinaison de son offre, sous l’angle du partage de trajets.

Lancement prévu en janvier 2017 pour le service « Plus », qui se présente comme un concurrent d’uberPOOL.

Une phase de test est lancée à Paris en association avec Keolis.

L’entreprise de transports urbain et interurbain, filiale à 70 % du groupe SNCF, avait annoncé, en mars dernier, son entrée au capital de LeCab, dans le cadre d’un partenariat également à teneur commerciale.

Jean-Pierre Farandou, président de Keolis, avait évoqué une « participation significative ». Sans confirmer les propos du Nouvel Observateur, qui avait fait état, quelques semaines plus tard, d’une prise de contrôle.

Cette alliance devait notamment permettre à LeCab (édité par la société VOXTUR) d’accélérer le développement de son activité hors de la région Île-de-France. Et plus globalement de poursuivre l’exploitation d’un modèle délicat à rentabiliser, avec une flotte en propre de berlines Peugeot 508 et de vans Mercedes Viano.

Le catalogue s’était élargi avec le lancement de l’offre Minicab, destinée à ceux qui sont « moins [attentifs] à la qualité de la voiture », selon Benjamin Cardoso.

Pour le P-DG et cofondateur de LeCab, l’offensive dans les VTC collectifs reposera sur un atout-clé : l’algorithme. Comme il le confie au Parisien, il s’agira de minimiser les détours faits pour aller chercher chacun des passagers et ainsi obtenir un tarif inférieur à 1 euro du kilomètre.

Un prix à comparer aux 2 euros du kilomètres pour l’offre « traditionnelle » de LeCab, aux 1,60 euro annoncés pour Minicab… et aux tarifs d’uberPOOL, en l’occurrence 20 centimes au km et 80 centimes la minute.

Du côté de Keolis, déjà présent sur ce secteur aux États-Unis, on explique vouloir « explorer les interconnexions avec le transport collectif public ». Et de percevoir la complémentarité du VTC avec les autres canaux, notamment pour arriver pile à destination, avec une place assise garantie.

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