Watermarking : Thomson va adapter NexGuard à Windows Media Video 9

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Un tatouage « invisible » ajouté aux fichiers vidéo au format WMV9 permettra de
contrôler l’origine d’une diffusion illégitime.

Le groupe Thomson a quasiment achevé sa mue. Jadis fabricant de matériel audiovisuel pour le grand public, il est devenu un fournisseur de solutions professionnelles comme les créateurs de contenu ou les diffuseurs numériques. Le groupe est notamment détenteur de brevets autour du MP3 et mise beaucoup sur les DRM (Digital Rights Management) permettant de sécuriser les fichiers numériques, qu’ils soient vidéos ou sonores.

C’est dans ce contexte que Thomson prévoit de lancer officiellement lors de la conférence NAB qui se tiendra à Las Vegas du 14 au 19 avril 2007 sa solution de marquage numérique NexGuard pour Microsoft Windows Media Video 9. Cette version de NexGuard complète le catalogue de solutions déjà existantes pour d’autres formats vidéos comme MPEG, IMX, DV et DPX.

La société présente cette solution comme la première et la seule pour le format de compression/décompression WMV9. Avant tout dissuasive, elle repose sur une technologie de tatouage (watermarking en anglais) contenue dans les outils Embedder et Investigator.

Sans traitement préalable, le premier logiciel ajoute un code invisible aux fichiers de vidéo à la demande (VOD) ou en streaming. Si une copie illégitime de fichier est découverte, le second logiciel permet d’extraire l’information codée pour remonter à son origine.

Thomson promet que le marquage résiste aux changements de formats et autres réductions. En combien de temps les hackers relèveront-ils ce défi technique ? Pour les clients qui veulent ajouter une couche de sécurisation, NexGuard pour WMV9 peut être couplé à des logiciels de gestion des DRM, ceux de la gamme NexGuard Packager et NexGuard Granter par exemple.

NexGuard pour Windows Media Video 9 sera commercialisé à partir de l’été 2007 sous forme de licence pour les fabricants ou de solution « clef en main ».