Web 2.0 : Yahoo crée du Buzz

Mobilité

Yahoo présente un nouveau service d’agrégation de contenu alimenté par les votes d’internautes.

Impassible dans la tourmente Microsoft, Yahoo continue d’annoncer le lancement de nouveaux services. ‘Buzz‘ est le dernier d’entre eux. Il s’agit d’un site fonctionnant sur le principe des médias collaboratifs, un terrain sur lequel Yahoo souhaite s’aventurer depuis un certain temps.

Buzz fait le tour de la Toile et compile les articles recommandés par les internautes. Ces derniers ont le choix entre ‘Buzz Up’ ou ‘Buzz Down’ les articles paraissant sur les sites d’informations en anglais. Dans un premier temps, Buzz sera proposé sur une centaine de sites tels que The New York Times, le Washington Post, Newsweek, The Economist ainsi que d’autres sites spécialisés, notamment Wired.com, Forbes, The Huffington Post, Boing Boing ou Salon.

Le fait de proposer aux lecteurs de voter pour leur article préféré et de faire apparaître ces articles dans un classement est un concept déjà appliqué par les agrégateurs en ligne Digg et Reddit. Mais Yahoo est le deuxième moteur de recherche. Il compte notamment sur sa base de quelques 500 millions d’utilisateurs pour développer son service.

Derrière le classement, des personnes réelles

Pour le moment Buzz est proposé en version bêta. A terme, Yahoo souhaite intégrer les données du service directement sur son portail. Autre différence notable d’avec les autres news aggregators, Buzz sera une combinaison de l’information collectée par les internautes et de la popularité d’une recherche à un moment donné. Ainsi, en fonction de ce qui est en vogue dans les recherches des internautes, Yahoo Buzz adaptera les résultats de son classement. Yahoo souligne que ce sont des personnes réelles, et non des ordinateurs, qui décideront de la pertinence d’un classement.

Jay Adelson, le pdg de Digg, ne pense pas que Buzz puisse faire de l’ombre à son service : « même si [les deux services] se font de la concurrence, je pense que le marché est suffisamment important pour deux entreprises« , a-t-il déclaré au New York Times.