Google voit les fermes de contenus d’un mauvais oeil

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Google pourrait revoir l’algorithme de son moteur de recherche pour déclasser les résultats issus des « fermes de contenus » considérées comme une « pollution ».

Google a-t-il le pouvoir de vie ou de mort sur les contenus disponibles sur Internet ?

Matt Cutts, le manager de Google en charge de veiller à la qualité du référencement moteur, s’est fendu d’une contribution sur le blog officiel du groupe pour répondre aux critiques cinglantes des internautes qui considèrent que la qualité des résultats se dégradent.

Ainsi, outre le spam, le développement des « fermes de contenus » poserait problème à Google.

Les contenus produits à la chaîne par ce type de services Internet n’apportent pas de réponses pertinentes aux internautes.

Pire : ils « polluent » le Web selon les propos de Matt Cutts.

Pour les « fermes de contenus » (rien que la définition peut prêter à polémique), cette méfiance de Google constitue un vrai danger.

Car leur modèle repose en grande partie sur la meilleure exposition possible de leurs contenus sur les pages de résultats des moteurs de recherche .

Pour gagner de l’argent, les « fermes de contenus » doivent acheter du contenu en masse auprès d’un réseau de pigistes ou d’experts et le monétiser en optimisant leurs pages pour que celles-ci se retrouvent dans les premiers résultats lors de la requête d’un internaute sur un mot-clé ou une expression.

Un déclassement ou un retrait total par Google de ce type de contenus anéantirait le modèle de ces sites.

Dans le monde, les spécialistes du contenu produit à la demande se nomment Wikio Group, Populis et Commentçamarche en Europe, Demand Media, AOL Seed ou encore Associated Content aux États-Unis (rebaptisé Yahoo Contributor Network après son acquisition par le groupe Internet de Carol Bartz).

Google vient d’annoncer sa volonté de réaliser des modifications dans son algorithme de recherche pour que les pages issues de ces « fermes » n’apparaissent plus dans les premiers résultats.

S’il met à exécution ses menaces, l’avenir s’assombrit pour ces sites qui devront être portés par des marques fortes leur permettant de générer du trafic « direct » au risque de disparaître de la Toile rapidement.

Dommage que la firme de Mountain View n’ait pas le même regard sur certains sites indexés dans son moteur d’actualité, ainsi que ceux qui sont spécialisés dans la comparaison de prix ou encore dans le plagiat et la monétisation illégale des contenus produits par autrui… avec l’affichage de publicités issues du réseau Google Adsense.

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