WikiLeaks : l’extradition de Julian Assange autorisée

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Un tribunal de Londres autorise le transfert du porte-parole de WikiLeaks vers la Suède. Mais ses avocats ont fait appel de cette décision.

Finalement, la justice britannique a autorisé l’extradition du porte-parole de WikiLeaks.

Pays dans lequel Julian Assange devra répondre d’accusations de viol et d’agression sexuelle. Néanmoins, l’homme, par qui le scandale WikiLeaks est arrivé, compte s’opposer à cette extradition.

Geoffrey Robertson, principal avocat de Julian Assange, a annoncé son intention de faire appel de cette décision. Il dispose d’un délai de sept jours pour concrétiser son opposition.

Cette décision d’extradition intervient après trois jours d’audiences préliminaires devant le tribunal londonien de Belmarsh (du 9 au 11 février).

Le juge Riddle a fini par approuver le mandat d’arrêt européen émis par la Suède contre le co-fondateur de WikiLeaks, tout en faisant valoir « le respect mutuel et la confiance du tribunal envers les autres tribunaux européens » selon l’AFP.

L’arrestation du « co-fondateur » de WikiLeaks (même s’il ne se présente pas comme tel) remonte au 7 décembre 2010. Il avait été libéré sous caution quelques jours plus tard.

Depuis, il résiderait chez un ami dans un manoir éloigné du tumulte de Londres, tout en portant un bracelet électronique.

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Etats-Unis : l’administration américaine met aussi la pression via Twitter
Mi-février, un tribunal fédéral d’Alexandria (Etat de la Virginie) a examiné la requête de l’administration américaine visant à disposer de l’accès de trois comptes Twitter en lien avec l’affaire WikiLeaks : Birgitta Jonsdottir (parlementaire islandaise), Jacob Appelbaum (chercheur informatique) et Rop Gonggrijp (membre hollandais de WikiLeaks). La décision de la cour de justice sera rendue ultérieurement.

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