WiMax en France : les groupes high-tech américains à la rescousse ?

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Selon Les Echos, Google aurait rencontré Free et Bolloré Telecom pour s’impliquer dans les services WiMax. Intel prospecte aussi de son côté.

C’est un sujet sensible : comment exploiter le potentiel WiMax en France, fondé sur un modèle économique viable ? Les opérateurs français semblent favoriser des mécanismes d’alliances afin de trouver une solution. Quitte à s’associer avec des groupes high-tech américain.

Selon une enquête des Echos diffusée dans l’édition du jour, Iliad/Free, seul opérateur détenteur d’une licence WiMax au niveau national, a approché Google dans ce sens dans le courant du deuxième trimestre.

Même si le FAI français dément formellement avoir entamé des discussions dans ce sens. Même topo pour Bolloré Telecom, qui a récemment élargi sa couverture régionale WiMax en accquérant huit nouvelles licences. La filiale télécoms du groupe Bolloré aurait engagé des pourparlers avec le groupe Internet américain. Mais, là aussi, le silence est d’or.

Toujours selon Les Echos, Intel, un autre acteur influent dans le secteur high-tech, a pris contact avec Bolloré Telecom. Le fondeur de puces leader mondial s’implique dans la promotion du WiMax dans le monde à travers les composants WiMax qu’il développe pour les terminaux (comme les PC portables) mais aussi à travers les jeunes pousses qu’il accompagne à travers son fonds corporate .

La tentation est grande de suivre le modèle américain : Sprint, Google, Internet, Comcast et Time Warner Cable se sont associés pour reprendre en main le projet Clearwire afin d’établir un véritable service WiMax de référence aux Etats-Unis.