Windows Server 2012 : Microsoft déballe son « OS cloud par essence »

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C’est la sortie officielle de Windows Server 2012 considérée comme la pièce centrale de Microsoft dans la bataille du cloud face à VMware.

Microsoft Windows Server 2012 : la migration à chaud de machines virtuelles et du stockage

Parmi les principales nouveautés technologiques (une centaine en tout) de Windows Server 2012 qualifié « d’OS cloud par essence », Microsoft met en avant la possibiité de migrer à chaud machines virtuelles entre différents hôtes exploitant la console Hyper-V (qui supporte désormais 64 processeurs virtuels au lieu de 4).

L »hyperviseur de Microsoft, outil essentiel dans le processus de virtualisation, arrive à la troisième génération. Il détiendrait une part de marché de 27% selon l’éditeur (derrière celui de VMware).

« On peut stocker les machines virtuelles sur des fichiers à partager pour effectuer la Live migration », explique Stanislas Quastana, Architecte Infrastructures.

« Pendant le déplacement de la machine virtuelle, la machine hôte continue de fonctionner. » Il est désormais possible d’effectuer plusieurs « Livre migration » en simultané.

Toujours dans une perspective de l’exploitation du potentiel cloud, il est désormais possible d’effectuer des migrations du stockage à chaud sans interruption de service avec ou sans baie de stockage (Live Storage Migration).

Pratique pour une PME qui cherche une solution de réplication dans le cadre d’un plan de reprise d’activité (PRA) : le module Replica propose d’y remédier entre sites distants, sans interruption de service avec ou sans baie de stockage.

Quant à la fonction « Storage Pools » de Windows Server 2012, elle permet de constituer une baie de stockage (SAN) virtuelle à partir d’un ensemble de disques durs physiques.

Ce qui peut être considéré comme une solution d’extension des capacités de stockage sans avoir à racheter une baie.

L’idée est de constituer un espace unifié de stockage avec possibilité d’ajouter ou de retirer des disques physiques à chaud.

Microsoft met également l’accent sur l’infrastructure pour gérer les postes de travail virtualisé ou  bureaux virtuels (VDI pour Virtual Desktop Infrastructure en anglais).

Autant de nouvelles fonctions qui rappellent l’âpre bataille entre Microsoft et VMware pour s’imposer sur le terrain de la virtualisation et des déploiements cloud en entreprise.

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