Windows Server 2012 : Microsoft déballe son « OS cloud par essence »

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C’est la sortie officielle de Windows Server 2012 considérée comme la pièce centrale de Microsoft dans la bataille du cloud face à VMware.

Microsoft annonce la disponibilité générale de Windows Server 2012.

L’OS serveur est décliné en quatre versions : « Datacenter » et « Standard » pour les grandes entreprises (disponibles dès aujourd’hui), « Essentials » et « Foundation » pour les PME (attendues à la fin de l’année).

« Associé à Windows Azure [plateforme cloud de Microsoft] et System Center [administration des systèmes], Windows Server 2012 permet aux clients de gérer et d’offrir des applications et des services en cloud privé, hébergé ou public », assure Microsoft dans sa communication.

Celui-ci n’hésite plus à considérer Windows Azure comme une extension naturelle du data center physique d’une entreprise (mais il faut tout de même y aller doucement dans ses configurations de cloud hybride).

Pour l’éditeur, le lancement de Windows Server 2012 est stratégique dans la gamme des solutions dédiées aux entreprises.

C’est le troisième produit en valeur dans le catalogue Microsoft après Office et Windows OS, rappelle Jérôme Trédan, Directeur des produits serveurs, lors d’une présentation organisée au Campus Microsoft dans la journée de mardi.

Sur les 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires générés par la division « Servers and Tools » de Microsoft, 6 milliards de dollars émanent de la commercialisation de Windows Server.

Le nouvel OS serveur arrive en pleine transition technologique important puisque le cycle de la version Windows Server 2003 arrive à son terme.

Elle avait été lancée en avril 2003 et demeure encore très exploitée en entreprise (même si, entretemps, Windows Server 2008 a fait son apparition).

La fin du support étendu pour Windows Server 2003 est prévue pour juillet 2015. Il faut que les DSI envisage la migration…

« Windows Server 2012 permet de construire des applications en prenant en compte la dimension cloud (au profit des ressources mutualisées), les montées en charge, la dimension mobile et les connexions avec les réseaux sociaux », considère Jérôme Trédan.

(Lire la fin de l’article page 2)

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