Windows Server et System Center 2012 : Microsoft joue la complémentarité

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Microsoft joue la complémentarité à l’heure d’annoncer la disponibilité mondiale de sa solution d’administration System Center 2012 et le déploiement imminent du nouveau Windows Server.

Prolixe sur le dossier System Center 2012, plus sommaire à l’égard de Windows Server, Microsoft joue d’ambivalence à l’occasion de son Management Summit annuel, organisé à Las Vegas, en présence de ses principaux partenaires.

Vice-président de la division Management & Security, Brad Anderson s’est montré bien peu évasif quant aux tenants et aboutissants de la prochaine mouture du système d’exploitation dédié aux serveurs.

Tout au plus en a-t-il entériné la disponibilité « avant la fin de l’année« .

Pour le reste, un généreux voile d’incertitude perdure, constellé de suppositions à foison, fruits d’une attente décuplée alors que la refonte quasi intégrale du code de l’OS monopolise les équipes de développement depuis 2002.

En point d’orgue, la couche de stockage a bénéficié d’un traitement de faveur, elle qui s’affichait en retrait d’un ensemble primé pour sa haute disponibilité et cet avant-gardisme à l’heure d’effectuer la transition vers le cloud.

Autrement plus exhaustif au sujet de l’outil System Center, officiellement déployé à l’échelle du globe, Brad Anderson n’a pas manqué d’en souligner la complémentarité avec Windows Server.

L’intéressé prête à cette solution d’administration d’infrastructures informatiques un rôle primordial dans la démocratisation du cloud privé, appréhendé sous trois aspects : la dimension serveur, le stockage et le réseau.

Le lien avec le cloud public s’effectue via une couche commune qui supporte les identités, la virtualisation, le management et le développement.

Des ténors tels Cisco, Dell, EMC, Fujitsu, HP, Hitachi, NEC et NetApp ont accordé leur bienveillance à cet écosystème doté de surcroît d’une prise en charge des principaux hyperviseurs (Hyper-V, Citrix, VMware).

Démonstration à l’appui, la mise sur pied d’une infrastructure typique nécessite 35 secondes chrono, comme l’explique Silicon.fr.

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