WordPress 4.0 : de l’agilité pour le back-office

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La nouvelle version stable du CMS open source apporte une refonte du gestionnaire de médias, intègre des des options supplémentaires pour l’intégration de contenus externes et simplifie l’installation de plugins.

Environ quatre mois après avoir lancé la version 3.9 (alias « Smith ») du CMS open source WordPress, l’éditeur américain Automattic déploie une nouvelle mise à jour majeure.

Surnommée « Benny » en référence au clarinettiste Benjamin David Goodman (héraut du swing dans les années 1930), cette mouture 4.0 introduit des nouveautés d’ordre essentiellement fonctionnel. De nombreux éléments du back-office bénéficient d’un ravalement de façade. C’est notamment le cas du gestionnaire de médias. Par défaut, les éléments ajoutés à la galerie sont présentés dans une grille avec défilement « infini ». Quant au système d’aperçu, il fournit davantage de détails sur les fichiers et simplifie l’édition ou la suppression multiple de contenus.

Automattic a également amélioré l’intégration de médias externes (« embed ») : responsive design pour l’insertion de vidéos, aperçu direct dans l’éditeur pour les tweets et compatibilité étendue – extraits sonores issus Mixcloud, listes de lecture récupérées sur YouTube… L’édition de contenu gagne aussi en clarté : la fenêtre s’adapte désormais à la taille du contenu et les principales options restent accessibles en continu grâce à une barre d’outils fixe.

La grille avec défilement « infini » utilisée avec le gestionnaire de médias est reconduite pour l’installation de plugins parmi les quelque 30 000 disponibles. L’accent est mis sur le visuel dès l’étape de recherche.

Parmi les avancées classées comme « secondaires » figurent le support du Bitmap dans l’aperçu et le retour du sélecteur de couleur dans l’éditeur. Sous le capot, on retrouve plusieurs bibliothèques mises à jour, des performances améliorées pour wptexturize() ou encore la possibilité de désactiver le glisser-déplacer en lien avec la fonction wp_editor, qui appelle l’éditeur sur n’importe quelle page.

WordPress 4.0 apporte aussi son lot de corrections de bugs : déroulement du panneau d’administration sur les petits écrans, mise en avant du morceau en cours de lecture dans une playlist, meilleure gestion du cache pour la fonction « embed », résolution d’un défaut de sandbox qui pouvait permettre l’exécution de code tiers via les iframes audio/vidéo, etc.

Crédit photo : Marco Rullkoetter – Shutterstock.com

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